En pleine guerre, des Ukrainiens bénévoles commencent à rebâtir par endroits des zones libérées détruites par l'armée russe. Une visite à Borodyanka, à côté de Kiev, témoigne de l'ampleur de la tâche.

Kiev et Paris ont organisé une conférence destinée à financer la réparation des dommages de guerre. Sur le terrain, la tâche est immense.

Infrastructures, industrie, agriculture, lutte contre la corruption... Les chantiers sont gigantesques, et l'aide internationale sera décisive. En attendant des réparations russes ? Sommaire. Tymofiy Mylovanov : « 138 milliards de dollars, c'est le coût des destructions ». La traque de l'argent russe a déjà commencé. La promesse d'Europe. Contre la Russie, renforcer les sanctions qui fonctionnent.

L'Occident ne doit pas être dupe des fanfaronnades du Kremlin. La Russie est plus affaiblie qu'on pourrait le croire. Il faut faire payer Poutine. L'art de contourner les sanctions. Les poupées russes de Leroy Merlin. Kiev prépare la note. Ce magot qui fait saliver l'Europe. Andriy Kostine : "Un jour, Poutine sera jugé pour crime d'agression. Nous y travaillons". Pour Stanislav Asseyev, victime de torture, "la justice existe encore".

D'octobre 2016 à juillet 2017, Mossoul, deuxième ville d'Irak, est le théâtre du conflit urbain le plus important depuis la Seconde Guerre mondiale. L'armée déloge l'organisation de l'État islamique (El ou Daech), qui en avait fait la « capitale » de son « califat » en 2014, entraînant le déplacement de près d'un million de personnes. Six années après, la ville fait face au défi de la reconstruction.

À Kyiv, à Irpine et à Boutcha, les populations se mobilisent pour effacer les traces de la guerre. Certains tiennent le coup en se nourrissant d’une haine grandissante envers l’envahisseur russe.

Libérée en 2017 du joug des djihadistes qui asservissaient sa population, la ville irakienne de Mossoul se reconstruit et soigne ses blessures...

Dans la deuxième ville d'Ukraine, à 80 kilomètres de la ligne de front, et malgré les bombardements qui se poursuivent, on réfléchit déjà à la reconstruction de la cité historique.

Privés de l’aide de l’ONU, les enfants du camp informel de déplacés de Sahl-Al-Banat, en périphérie de Raqqa, au nord-est de la Syrie, survivent en recyclant du plastique et du métal. Des matériaux essentiels au relèvement de la ville, soumise à un embargo commercial.

Alors que les infrastructures ukrainiennes sont endommagées par plus de neuf cents jours de conflit, des sociétés tricolores se retroussent les manches face à l'immense chantier de réparation.

Continuant ses travaux sur l’Europe orientale, Timothy Snyder revient sur la vie et la mort de la République polono-lituanienne, un étonnant laboratoire politique.