On connaît le récit d'Edgar Poe : une lettre compromettante, fébrilement recherchée chez celui qui la détenait, s'y trouvait, bien en évidence dans un porte-cartes, mais le préfet de police ne l'avait pas découverte parce que, rompu aux investigations délicates, il s'était tenu « dans le cercle de sa spécialité » et n'avait pas fait attention à la lettre, « simplement retournée » avec la suscription d'une autre écriture.

Congo, Rwanda, Burundi... Fini les coups d'Etat militaires. Mais sur tout le continent des présidents se livrent à de honteuses manoeuvres légales pour rester au pouvoir.

François Hollande a renoncé à la réforme constitutionnelle. Une défaite et un gâchis, estime la presse étrangère.

Le double attentat d'Istanbul va accélérer le projet de réforme constitutionnelle qui permettrait à Erdogan d'avoir les pleins pouvoirs.

Le 16 avril, les Turcs se prononceront sur la possibilité d'abandonner le régime parlementaire au profit d'un régime présidentiel. Ce site craint une absence totale de garde-fou.

Le référendum du 16 avril 2017 en Turquie peut jeter aux oubliettes ce qui reste de démocratie dans le pays. Objectif : réformer la Constitution pour offrir une hyperprésidence à Erdogan, quasiment sans contre-pouvoir. Carnet de bord d'une journaliste française à Istanbul, témoin de cette descente aux enfers.

Le président du Conseil des ministres italien Matteo Renzi a démissionné suite à sa défaite massive au référendum constitutionnel le 4 décembre 2016. En jeu : une réforme du Sénat qui visait à stabiliser le système politique de son pays.

La vie de notre démocratie est régie par cette super loi, sorte de mode d'emploi de la vie des citoyens et des institutions. Après les attentats, le Président de la République a souhaité y inscrire l'état d'urgence et modifier l'article sur la nationalité.

Depuis son adoption le 28 septembre 1958, la Constitution a été révisée à 23 reprises. Pour la dernière fois, le 23 juillet 2008. Voici la genèse d'un texte fondateur et... fondamental !

La diabolisation du président Hugo Chavez par les médias nationaux et internationaux n'a, une fois de plus, pas résisté aux faits. Présenté comme un dictateur en puissance, celui-ci a démocratiquement accepté le "non" de l'opposition (50,70% des voix) lors du référendum sur la réforme partielle de la constitution, le 2 décembre 2007.