André-Yves Portnoff montre ici combien le développement des sociétés est tributaire des valeurs qui animent celles-ci et de leur capacité à évoluer.

Sous l'Empire, Rome se pare de marbre. Ses ruelles bordées d'immeubles en bois et en briques n'en restent pas moins crasseuses et encombrées d'étals. Un million d'habitants s'y pressent, qui travaillent, aiment, mangent, rêvent... ou bavardent. Mais qui sont-ils, ces Romains dont la vie privée a si mauvaise réputation ? Des débauchés ou des pudibonds ? Des oisifs ou des besogneux ? Leur population est avant tout marquée par de forts contrastes sociaux. Pourtant, les puissants, membres du sénat ou de l'ordre équestre, les citoyens aisés, la plèbe, les esclaves gravitent dans le même monde.

Sénat, ordre curiale, paysans... La division sociale romaine, articulée en ordres très hiérarchisés, tend à se recomposer sur des bases socio-économiques. Le déséquilibre entre les puissants et les faibles s'en trouve encore accru.

Le sport est une notion moderne, qui n'apparaît véritablement qu'au cours du XIXe siècle. Il possède pourtant des racines anciennes.

Au premier siècle de notre ère, une nouvelle religion, le christianisme, voit le jour en Palestine. Après des débuts modestes, cette religion se diffuse rapidement dans tout le monde romain jusqu'à chasser les dieux traditionnels de Rome et à s'imposer comme l'unique religion de l'Empire.

A l'époque romaine, les divertissements avaient une grande importance dans la vie quotidienne. Que ce soit en Italie ou sur les terres de l'Empire, on trouvait ainsi de nombreux bâtiments dédiés aux loisirs : des théâtres, des cirques, des odéons.