A la veille des JO, l'Etat lâche tout aux syndicats. La facture est salée. Enquête sur des corporations intouchables. Sommaire. Le grand braquage. Le nouveau régime très spécial de la SNCF. La vie rêvée des contrôleurs aériens.

L'agriculture biologique a de la ressource ! Depuis dix ans, avec l'opération Paniers fraîcheur, le marché bio a rendez-vous avec les usagers de la SNCF. Un franc succès quand on sait qu'aujourd'hui plus d'une centaine de gares proposent ce service.

En dépit du colossal bug informatique de la gare Montparnasse, qui s'ajoute aux incidents précédents, le président de la SNCF, porté par ses succès internationaux, reste solidement installé dans une maison qu'il a rejointe pour la première fois en 1988.

Parfois, le job de porte-parole consiste à se taire. C'est l'option prise par le directeur général adjoint de la SNCF, Mathias Vicherat, la semaine du 26 février 2018, quand l'explosif rapport Spinetta, qui prône notamment la fin du statut des cheminots, a mis le feu aux syndicats. Une minute de silence pour l'énarque de 39 ans (promo Léopold Sédar Senghor, la fameuse cuvée Macron) qui vient de fêter sa première année dans l'entreprise publique.

Créée en 1938, donc, la Société nationale des chemins de fer français (SNCF) ? Oui, encore qu'une nationalisation partielle eût déjà été effectuée en 1878. Et pendant cinquante longues années la question de la nationalisation des chemins de fer français est restée à l'ordre du jour. C'est plus par lassitude que, dans la mouvance du Front populaire, l'on finit par l'imposer avec force dans le courant de l'été 1937. Les quatre-vingts années qui suivront montreront que, tout compte fait, cette nationalisation aura été bénéfique.

De nombreux cheminots constatent une intensification des pressions contre des militants depuis 2015, et notamment depuis l’échec de la grève du printemps 2018.

Depuis plus de trente ans, de privatisations en coupes budgétaires, de suppressions de postes en fermetures de gares, l'Etat a perdu de vue l'importance de son rôle dans la préservation de l'intérêt général. Le mouvement des "gilets jaunes" n'a eu de cesse de pointer les inégalités ainsi creusées, mais a-t-il été bien entendu ?

Dette monstre, course effrénée à la productivité, climat social agité et lendemains très incertains. A l'aube de la grève du 5 décembre 2019, l'entreprise ferroviaire apparaît plus que jamais sur de bien mauvais rails... L'interview du secrétaire d'Etat aux transports, Jean-Baptiste Djebbari, intitulée "La SNCF devra vivre avec la concurrence" complète l'article.

Bousculée par les réorganisations en cascade, la SNCF fait face à une colère sourde et à un climat social délétère. Un phénomène que vient amplifier la réforme des retraites.

Les cheminots du fret contestent eux aussi la réforme du gouvernement. Mais une grève prolongée risquerait de mettre, un peu plus encore, leur avenir en péril.

On oublie souvent que la SNCF, deuxième propriétaire foncier du pays, est très gourmande en pesticides. Alors que 64 000 km de rails sont potentiellement concernés, des riverains se mobilisent. Enquête.

La plus longue grève de l'histoire de l'entreprise ferroviaire a mis les nerfs de ce fan de rugby à rude épreuve. Ce qui ne l'a pas empêché d'aller « au contact ». Récit d'un trimestre tumultueux.