Ni la diplomatie ni les sanctions ne semblent capables d'arrêter le programme nucléaire iranien. Reste la guerre.

A la suite de la décision de Barack Obama de fournir un soutien militaire à l'opposition, des missiles antichars parviennent sur les lignes de front.

Vladimir Poutine et Barack Obama ont-ils encore quelque chose à se dire ? Non, selon le magazine russe ″Expert″, qui y voit un signe de l'affaiblissement de la puissance américaine. Et les hésitations d'Obama sur la Syrie ne risquent pas d'améliorer les choses, juge ″The Wall Street Journal″.

Le refus de Riyad de siéger au Conseil de sécurité de l'ONU s'explique de bien des façons. Mais il montre aussi que le pays doit évoluer dans ses relations extérieures, notamment en cessant de tout miser sur Washington.

Kiev a besoin de l'UE : en ne signant pas l'accord d'association, Viktor Ianoukovitch n'a fait que retarder un rapprochement inévitable.

Décrié et rejeté en masse lors de sa mise en place en 2008, le commandement militaire américain Africom étend discrètement son réseau sur tout le continent.

Le président syrien se maintient au pouvoir, mais son pays a été dépecé par des puissances régionales qui en feront un champ de bataille. A l'image du Liban, que Damas avait fortement déstabilisé.

La réaction négative de la Chine à la visite de Barack Obama à New Delhi prouve que le projet du président américain et du Premier ministre indien de redessiner la carte géostratégique Asie-Pacifique est à suivre.

La vague de révolutions dans le monde arabophone a provoqué au PC chinois une profonde crainte des soulèvements populaires contre les gouvernements non démocratiques, et du chaos qu'ils peuvent provoquer. Le rôle des institutions occidentales et de la technologie, qui ont soufflé sur les braises de ces révoltes, a bien été noté à Pékin.

Dans sa lutte d'influence en Asie, la carte la plus forte dont dispose la Chine est sa puissance économique croissante ; celle de l'Amérique est sa puissance militaire et son réseau de traités de sécurité.

Les Etats-Unis restent la puissance militaire dominante dans la région Asie-Pacifique, mais la Chine, quelles que soient les tentatives pour la contrer, est le pouvoir économique dominant.

Le leader turc joue de la faiblesse de ses "alliés" européens pour imposer ses vues, contraires à nos intérêts.