L'économie informelle représente 54 % du PIB. Pour l'Etat, c'est un énorme manque à gagner. Et pour une partie de la population, un moyen de survie. Sommaire. La république de la débrouille. Alaa Talbi, directeur exécutif du Forum tunisien pour les droits économiques et sociaux : "L'Etat lui-même déroge à la loi". Simon Siama, tête de liste de confession juive d'Ennahdha à Monastir pour les municipales tunisiennes du 6 mai 2018 : "Je veux être le symbole d'une Tunisie unie et tolérante".

Des livreurs Uber Eats ou Deliveroo sous-louent leur compte à des migrants. Une pratique illégale.

Ces dernières années, des centaines de milliers de femmes, majoritairement de l’Est, se sont ruées vers l’Allemagne pour travailler auprès d’une population aisée et vieillissante. Parmi elles, des Ukrainiennes, recrutées par des agences polonaises, qui travaillent souvent dans l’illégalité et dans des conditions difficiles.

4,5 millions de personnes utilisent les services à la personne (SAP) en France en 2021, et ce chiffre ne devrait qu'augmenter à l'avenir avec le vieillissement de la population. S'il affiche donc de fortes perspectives de croissance, le marché reste également impacté par le phénomène du travail dissimulé. Plusieurs études tendent à montrer qu'il représente 30 à 50 % du secteur, soit entre 15 et 20 milliards d'euros de valeur, le marché du SAP étant évalué à 40 milliards d'euros.

Dans le sud de l’Italie, des ouvrières à domicile sont payées moins de 1,50 euro pour coudre une paire de chaussures vendue 500 euros. Un système qui baigne dans l’illégalité.

Fausses licences, travail dissimulé, location de comptes... Face aux fraudes qui se sont multipliées, le gouvernement a lancé une campagne de sécurisation des cartes professionnelles.

Les mines d’or clandestines situées au coeur de la forêt amazonienne, en Guyane, attirent des femmes brésiliennes à la recherche d’une vie meilleure. Pour elles, le quotidien sur place se résume à la prostitution.

Mis en place au début 2019 sous l’impulsion du Mouvement 5 étoiles, le revenu de citoyenneté était censé abolir la pauvreté en Italie. Mais cette aide, nécessaire, alimente aussi la fraude fiscale.

Longtemps cantonné au marketing et à l'architecture, le phénomène gagne du terrain. Son credo : pousser des individus à travailler gratuitement en leur faisant miroiter un contrat, voire un prix ou une visibilité riche en retombées financières. Enquête.