Journaliste américaine de terrain à l'engagement communiste sans faille, A.L. Strong (1885-1970) raconte, dans ce livre publié en 1956, la construction du socialisme en Russie : le plan quinquennal, les progrès agricoles, le développement social, mais également les excès de 1936 à 1938 dans la répression, la guerre contre le nazisme, la reconstruction et la personnalité de Staline. ©Electre 2015

Dans cet ouvrage, publié pour la première fois en France en 1940, W. Krivitsky retrace son parcours d'officier du renseignement militaire, pour le compte de Staline, jusqu'en 1938, moment où il voit se dessiner une alliance entre le maître du Kremlin et l'Allemagne hitlérienne. Electre 2015

L'historien relate comment les services secrets soviétiques infiltrèrent l'Union militaire générale russe (ROVS) grâce à un agent double, le général Skobline. Ils enlevèrent à Paris des généraux tels que Koutiepov et Miller, chefs de l'organisation contre-révolutionnaire. ©Electre 2017

L'accession de la Chine au rang de seconde puissance économique mondiale confère une meilleure image à la révolution chinoise qu'à la russe. L'auteur s'emploie à comparer les régimes de Staline et de Mao pour en montrer les similitudes : système politique, surexploitation de la paysannerie, répressions, etc. ©Electre 2017

Le rouge et le brun Robert Coulondre (1885-1959) a été l'ambassadeur de France qui a signifié à Ribbentrop, le ministre des Affaires Etrangères allemand, la déclaration de guerre de la France. Mais Coulondre n'a pas seulement été en poste à Berlin. Il a en effet réalisé la passe de deux des totalitarismes, représentant aussi la France à Moscou, de 1936 à 1938. Il a surtout alerté en vain Paris sur la nécessité de maintenir des liens étroits avec l'URSS de Staline et d'empêcher sa lente dérive vers l'ogre nazi. Juste avant la déflagration, un ambassadeur s'est donc retrouvé aux deux endroits les plus explosifs de l'Europe, témoin, acteur privilégié placé au carrefour des équilibres, des tensions, et des manigances. Cinq ans après la fin de la guerre, ce Cassandre aux gants beurre frais prit une plume brillante pour égrener de son point de vue le compte à rebours fatidique, de 1936 à 1939. Sans se donner le beau rôle, sans non plus verser dans le règlement de comptes, il nous fait revivre chaque moment où la France a foncé dans le mur. Il raconte aussi avec un luxe de détails étonnant la Russie stalinienne dont il dresse le portrait des dirigeants. Il décrit enfin longuement Hitler qu'il rencontra à plusieurs reprises. On connaissait les Mémoires de son prédécesseur à Berlin, André François-Poncet. On avait oublié ce De Staline à Hitler, un complément indispensable. Le principal témoignage hexagonal qui permet de comprendre comment Hitler et Staline se tombèrent dans les bras. En voici la première édition critique, annotée et préfacée de main de maître par François-Guillaume Lorrain.