Fils d’instituteurs devenu polytechnicien, haut fonctionnaire passé par l’aménagement opérationnel, Jean Frébault n’a eu de cesse, tout au long de sa carrière, d’élargir son champ de vision et de conceptualiser ses différentes expériences, qui font de lui « un urbaniste de traverse ».

Le 11 mars 2011, un tsunami déferle sur le Japon. La ville d’Ishinomaki est durement frappée. Très vite, la reconstruction y prend une tournure collaborative sous la houlette d’architectes philanthropes. Au sein du projet "Ishinomaki Laboratory", les habitants réinventent leur environnement. Une aventure devenue une entreprise prometteuse.

Comme le dossier « Actualité du bidonville » ("Urbanisme", no 406) le rappelait, la résorption des campements illicites reste un objectif des politiques publiques. L’observation du processus de résorption progressive du bidonville Louis-le-Débonnaire de Metz montre cependant le nécessaire passage par un « lieu de vie temporaire ».

A l'instar du reste du pays et malgré la conjoncture mondiale morose, la capitale économique du Bénin est en pleine mutation. Son ambition: se tailler une place de choix dans le chapelet des métropoles côtières ouest-africaines. Sommaire. José Tonato, ministre du Cadre de vue et du Développement durable : « Cotonou doit être une étape incontournable sur le corridor Abidjan-Lagos ». Projets de vi(ll)e. Luc Atrokpo, l'édile a dit. Dans les yeux de Tchif.

Bordeaux n'en finit pas de révéler des atouts jusqu'alors bien cachés, même si certaines institutions culturelles se montrèrent exemplaires avant les autres. Autrefois, les quais de la Garonne étaient glauques, ce qu'ils ne sont plus, transfigurés par un miroir d'eau devenu célèbre, tandis que l'amorce de passerelle en bois édifiée par Tadashi Kawamata à l'occasion du festival Evento en 2009 s'est inscrite dans les mémoires.

En cette rentrée 2020, chacun se revendique "résilient" face à la crise sanitaire, économique et sociale, qu'il soit acteur économique, responsable politique ou même personne physique. D'ailleurs la feuille de route de l'Agence nationale de la cohésion des territoires (ANCT), adoptée en juin dernier, trace la perspective de "pactes de résilience territoriale". D'où notre interrogation à son directeur général, Yves Le Breton : cette nouvelle notion pourrait-elle se substituer à celle de cohésion des territoires" ?

Rescapé du Covid-19, l'infatigable agitateur, le créateur de "Banlieues 89", l'inventeur du remodelage des grands ensembles, le missionnaire du Grand Paris revisite son parcours, sans cacher son inextinguible boulimie de projets, de toutes natures.

La capitale du Ghana est connue pour être la ville qui ne dort jamais. Il y règne une atmosphère électrique dans laquelle bruits et mélodies se confondent. La musique et la ville ont connu les mêmes chamboulements depuis les années 1960.

Pour répondre aux impératifs de distanciation sociale dus à la crise sanitaire du Covid-19, les villes ont repensé leurs espaces publics, dans l'urgence. En principe, l'urbanisme tactique fait référence aux méthodes participatives de produire la ville. Dans ce cas, ces aménagements ont été décidés sans concertation. Les métropoles, mais aussi certaines villes moyennes, ont créé des pistes cyclables temporaires, réduit les places de stationnement "voiture" et aménagé des zones piétonnes.

L'agriculture se fait une place au sein des quartiers en phase de renouvellement urbain en 2020. Un appel à projets de l'Agence nationale pour la rénovation urbaine, lancé en janvier, incitait à promouvoir les initiatives d'agriculture urbaine, qu'elles prennent la forme de microfermes, de jardins, de serres, de champignonnières, etc. Ces installations offrent des bénéfices alimentaires, mais également écologiques, sociaux et professionnels, en favorisant la présence d'espaces verts en ville et en oeuvrant à la sensibilisation des plus jeunes ou pour la réinsertion des travailleurs.

Chandni Chowk est le coeur battant du Vieux Delhi, la partie la plus ancienne de la capitale indienne. Un coeur particulièrement congestionné. Lancé il y a deux ans, un ambitieux programme de rénovation a donc entrepris de lui redonner un peu de son lustre d’antan. Mais la conjonction du Covid-19 et du mépris des nationalistes hindous au pouvoir pour le riche passé moghol de la ville limite l’impact de cette modernisation.

Dans la métropole égyptienne, les promoteurs démolissent les vieux immeubles pour les remplacer par des gratte-ciel. Des constructions branlantes, édifiées à la va-vite et dans l'illégalité, qui régulièrement s'écroulent. Par et