Voilà trois mois que l'ex-vice-président a pris les rênes du pays. Lui qui a longtemps patienté dans l'antichambre du pouvoir doit maintenant rassurer les investisseurs autant que ses concitoyens. Rencontre avec un homme pressé de tourner la page Zuma.

Le 7 juillet 2021, l’arrestation de l’ex-président Jacob Zuma a entraîné dix jours d’émeutes. Ces violences étaient planifiées, révèle le "Daily Maverick".

Dans la nuit du 30 au 31 mars 2017, le président sud-africain a limogé des responsables du gouvernement, dont le très populaire ministre des Finances, réputé pour sa lutte contre la corruption.

Les révélations en cascade sur les liens opaques et lucratifs entre le clan au pouvoir et les trois puissants hommes d'affaires indiens pourraient faire chuter le président.

A 80 ans, elle n'a rien perdu de sa verve ni de sa radicalité. Véritable icône de la lutte antiapartheid, elle n'épargne personne. Ni le président Zuma, ni les cadres corrompus de l'ANC, ni même son ex-mari, Nelson Mandela. Entretien exclusif avec une femme qui ne lâche rien.

Au pouvoir depuis 2009, Jacob Zuma a été poussé à la démission le 14 février 2018. Pour cet éditorialiste sud-africain, son bilan est dramatiquement maigre et marqué par ses abus de pouvoir et son indifférence au sort des Sud-Africains.

Plombé par ses travers affairistes et ses revers électoraux, le président de la Nation arc-en-ciel s'accroche. Mais jusqu'à quand ?

Après de longs mois de tractations et huit motions de défiance du Parlement, le président sudafricain Jacob Zuma, impliqué dans plusieurs scandales de corruption, a fini par démissionner, le 14 février, au profit de M. Cyril Ramaphosa. Le Congrès national africain affronte de graves tensions internes qui fragilisent une hégémonie acquise avec la fin de l’apartheid, en 1991.

L'ancien président est tête de liste d'un parti qui pourrait faire chuter l'ANC, et donc son successeur, lors des élections générales du 29 mai 2024. Mais, bien sûr, cela n'a rien de personnel...