Ancien syndicaliste, homme d'affaires, politique... le nouveau chef de l'Etat doit relancer un pays fragilisé.

Voilà trois mois que l'ex-vice-président a pris les rênes du pays. Lui qui a longtemps patienté dans l'antichambre du pouvoir doit maintenant rassurer les investisseurs autant que ses concitoyens. Rencontre avec un homme pressé de tourner la page Zuma.

Candidat à sa propre succession, le président sud-africain risque de conduire l'ANC à une déroute électorale, en partie provoquée par son prédécesseur.

Considéré comme le fils spirituel de Nelson Mandela, Cyril Ramaphosa, vice-président du Congrès national africain, pourrait bien devenir le prochain chef de l'Etat.

Parmi les sept candidats à la succession de Jacob Zuma à la tête de l'ANC, deux favoris : Nkosazana Dlamini-Zuma et Cyril Ramaphosa. La conférence du parti, qui se tiendra du 16 au 20 décembre 2017, sera le théâtre de leur règlements de comptes. Sommaire. Un fauteuil pour deux. Un double enjeu : la cohésion du parti et l'avenir du pays.

Elu à la tête de l'ANC, Cyril Ramaphosa doit prendre dès que possible la place du chef d'Etat, estime cet analyste sud-africain. Une nécessité pour que le parti au pouvoir gagne les élections en 2019.

Ancien syndicaliste et patron de l'ANC, ce richissime homme d'affaires remplace Jacob Zuma à la tête de l'Afrique du Sud. Mais est-il le mieux placé pour réformer le pays ?

Même divisé, l'ANC devrait remporter aisément les élections générales du 8 mai 2019. Essentiellement grâce à Cyril Ramaphosa, un leader aussi doué qu'insaisissable.

Fragilisé sur la scène politique intérieure, le président sud-africain a condamné les violences xénophobes. Pas sûr pourtant que la réponse de Pretoria ait pris la mesure de la gravité de la situation.

Après de longs mois de tractations et huit motions de défiance du Parlement, le président sudafricain Jacob Zuma, impliqué dans plusieurs scandales de corruption, a fini par démissionner, le 14 février, au profit de M. Cyril Ramaphosa. Le Congrès national africain affronte de graves tensions internes qui fragilisent une hégémonie acquise avec la fin de l’apartheid, en 1991.

Chantre du "non-alignement", le président de la nation arc-en ciel jongle entre ses accointances avec Moscou el ses intérêts avec l'Occident.

L'ancien président est tête de liste d'un parti qui pourrait faire chuter l'ANC, et donc son successeur, lors des élections générales du 29 mai 2024. Mais, bien sûr, cela n'a rien de personnel...