Contrairement aux apparences, découverte de la nature et respect de l'environnement ne sont pas évidents. Les concilier est un enjeu majeur pour le tourisme. Les collectivités propriétaires de refuges sont en première ligne pour montrer l'exemple. Et travailler avec l'Etat afin de trouver des solutions réglementaires plus adaptées. Les sites isolés n'ont d'autre choix que de s'appuyer sur les énergies renouvelables. Ils doivent aussi apprendre à optimiser leur gestion de l'eau et des déchets.

Chargées de piloter les politiques climatiques territoriales, les collectivités doivent convaincre les agriculteurs, aménageurs et propriétaires forestiers de changer leurs pratiques pour prendre soin des sols, par exemple en protégeant le vivant. Le plan climat-air-énergie territorial est l'outil le plus pertinent pour définir les enjeux locaux. Les documents d'urbanisme permettent quant à eux d'agir plus directement. Explications et détails.

Une étude menée à l'automne 2019 par "La Gazette des communes, des départements et des régions" et Total fleet, montre l'intérêt des décideurs publics pour les alternatives aux moteurs thermiques. Mais elle révèle aussi leurs doutes à propos de la rentabilité et de l'autonomie, et leurs hésitations quant aux lieux dans lesquels installer des bornes. Le point. Pas de chiffres.

Actuellement en discussion, le projet de loi "Poirson" va responsabiliser les producteurs de matériaux de construction en les obligeant à financer la reprise gratuite des déchets professionnels. En attendant, les collectivités continuent à payer le prix des dépôts sauvages.

Isolation par l'extérieur, double vitrage... Les solutions de rénovation thermique ne conviennent pas toujours aux bâtiments patrimoniaux. Les propriétaires, souhaitant conserver l'identité architecturale des bâtiments et soumis à certaines contraintes, renoncent ainsi parfois aux travaux. Toutefois, des expérimentations se mettent en place dans diverses communes. Le collectif Effinergie vise également à créer un label spécifique pour les bâtiments patrimoniaux. Des précisions. Pas de chiffres.

Eliminées du paysage au fil du temps, les haies jouent pourtant un rôle biologique essentiel. Elles atténuent aussi l'ampleur des phénomènes météo. En tant que propriétaires, les collectivités peuvent créer des dynamiques locales de restauration et trouver des financements. La communauté de communes Saône Beaujolais s'appuie sur des partenaires issus du monde agricole, associatif, et bien évidemment sur les habitants et les villes.

La transition énergétique est définie comme une tendance de fond par 91% des émus et agents interrogés par Infopro digital études dans le cadre d'une enquête menée par "La Gazette". Mais seulement une petite moitié des collectivités à conscience d'être en retard. Un peu optimistes, elles ont néanmoins conscience que leur rôle est primordial. Pour accélérer, elles demandent des financements adaptés à l'enjeu de la transition énergétique, facteur d'innovation technologique. Explications et détails. Résultats de l'enquête présentés sous la forme de graphiques, avec données chiffrées.

Les listes électorales se rejoignent sur plusieurs points début 2020, à l'approche des élections municipales. Ces élections marquent un tournant sur la question environnementale. Mobilité propre, adaptation au réchauffement climatique, végétal dans la ville figurent en bonne place dans les débats. La sécurité quant à elle ne permet plus de marquer la différence entre les différents candidats. De la même façon, le logement abordable est au coeur des propositions des candidats, et tous misent sur des événements culturels. Explications et détails, sous la forme d'un dossier. Sommaire.

Les collectivités territoriales et locales, notamment les communes, sont toujours propriétaires des équipements de distribution d'électricité qui servent à faire fonctionner le réseau local en 2019. Ce sont donc elles qui doivent composer avec le groupe Enedis, en charge de la gestion de 95 % du réseau. Mais les tensions entre ces deux entités tendent à s'aggraver au fil des années. Les collectivités réclament plus de transparence de la part d'Enedis, qui agit et investit comme si les infrastructures lui appartenaient.

Spécialiste des villes et des territoires pour le cabinet Ecoact, Guillaume Bonnentien incite les territoires français à se montrer plus actifs sur la question du changement climatique en 2019. Il milite ainsi pour des administrations plus engagées, au travers d'une meilleure introspection de leur fonctionnement, pour qu'elles réalisent elles-mêmes des économies avant d'inciter leurs citoyens à en faire. Ces efforts, bien que demandeurs d'investissement, participent à créer de la richesse et de l'emploi sur le long terme.

Devenues des sanctuaires pour des abeilles domestiques malmenées par l'agriculture intensive, les villes accueillent un nombre croissant de ruches. Parfois jusqu'à l'excès. Des communes commencent à entendre le message des écologues et a encadrer l'activité a picole, pour protéger d'autres pollinisateurs, telles les abeilles sauvages. Faute d'outils adaptés, difficile d'agir au-delà de l'espace public. La végétalisation reste le meilleur moyen de mettre tout le monde d’accord.

De l'eau, des arbres, des revêtements de couleur claire, des opérations de sensibilisation... Les grandes lignes du rafraîchissement des villes sont connues. Reste à trouver des solutions adaptées à chaque territoire. Et vite. Fait parie d'un numéro spécial "Transition écologique".

Sans baisser la garde sur la politique d'atténuation qui nous invite à réduire au plus vite nos émissions de gaz à effet de serre, il n'est plus possible de snober les conséquences du réchauffement climatique. A chaque territoire de s'adapter au mieux. Evaluer ses risques et y faire face est la seule option quand on ne veut pas subir les événements. Quitte à bousculer des habitudes locales, comme le développement des piscines individuelles, le modèle de tourisme hivernal ou le secteur agricole. Basée sur de mauvaises décisions, la maladaptation est un calcul dangereux.

Conçu pour doper la rénovation des bâtiments publics, le programme Action des collectivités territoriales pour l'efficacité énergétique (Actee) prend de l'ampleur. Les détails avec Guillaume Perrin, son coordinateur national.

Chaque département doit trouver son équilibre. Conserver la vocation alimentaire de ses terres agricoles et développer sa production d'électricité. Si la loi a clarifié la situation, un travail en cours définira des doctrines locales. Pas de chiffres.

Les pistes cyclables sont souvent engorgées et inadaptées aux longs trajets. Ce qui pousse les grandes villes à créer des artères plus structurantes, larges et sécurisées. Cette nouvelle offre répond aux besoins de ceux qui se déplacent vite, à l'instar des vélos à assistance électrique, ou qui ont besoin d'espace, comme les vélos-cargos. Pas besoin de réinventer la route. La conception de ces voies peut être comparée a l'exercice préalable à la naissance des lignes de bus à haut niveau de service.

Une étude de "La Gazette" et d'Abylon pointe l'intérêt des Français et des collectivités territoriales pour la transition écologique. Mais aussi des freins, comme le déficit de formation des agents et des élus. Leurs administrés estiment par ailleurs qu'ils ne sont pas assez associés aux projets locaux.

Alternative au traitement de déchets et pilier de la transition en matière de mobilité, la méthanisation génère des cobénéfices souvent oubliés. Si la production de biogaz concerne les seuls porteurs de projet, cette recherche d'externalités positives mobilise des acteurs économiques qui n'ont pas tous un profil identique. Même lorsqu'elles ne produisent pas elles-mêmes le biométhane, les collectivités doivent contribuer à identifier les besoins de territoire et à mettre en relation ses acteurs. Quelques données chiffrées.

En cas de grands froids, des délestages sur le réseau électrique seront nécessaires en janvier et en février. Une situation inédite en France métropolitaine. De nombreux services de base pourraient être affectés.

L'autoconsommation collective donne du sens aux projets d'énergie renouvelable. Elle offre aussi une visibilité sur les prix de l'électricité aux consommateurs. Les collectivités portent environ 60% des opérations. Les syndicats d'énergie ont en particulier un rôle à jouer pour proposer des offres clés en main à leurs adhérents. Plusieurs options s'ouvrent aux porteurs de projets, parmi lesquelles l'autoconsommation patrimoniale qui consiste à alimenter plusieurs de ses sites avec une seule centrale. Détails. Pas de chiffres.

Les organisateurs de festivals sont tenus de protéger le patrimoine des sites remarquables. Les engagements environnementaux sont aussi une attente du public. Souvent partenaires de ces rendez-vous, les collectivités ont une connaissance du territoire et une expertise technique à apporter à des acteurs culturels de bonne volonté. Au-delà de la suppression du plastique jetable ou des générateurs au fioul le grand enjeu des festivals est la mobilité : des participants, des artistes ainsi que de la logistique. Détails. Pas de chiffres.

La nouvelle vague de contrats d'achat de gaz et d'électricité fait exploser les factures de collectivités à bout de souffle. Reportage à Strasbourg, où les prix vont être multipliés par cinq ou six. Détails. Pas de chiffres.

Longtemps cantonné à quelques bâtiments témoins, le bois s'est imposé dans le paysage. Il a besoin de politiques volontaristes pour franchir un nouveau cap. Si la construction de bâtiments publics en bois peut créer des émules localement, la collectivité joue aussi un rôle d'animatrice de réseau, d'urbaniste et d'aménageur. Principal enjeu : fixer des objectifs ambitieux et réalistes à un matériau qui répond à ses propres règles et auquel on demande souvent bien plus qu'au béton et à l'acier. Détails. Pas de chiffres.

Si la priorité des politiques publiques est de réduire nos émissions de gaz à effet de serre, stocker plus de carbone dans les forêts, les sols agricoles ou les herbiers marins sera demain un passage obligé pour atteindre la neutralité carbone, ou «net zéro». Sur le papier, la compensation volontaire est un moyen intéressant de financer des projets de séquestration. Dans les faits, ses résultats sont sujet à caution. Les études se multiplient pour dénoncer un procédé inefficace. Un alibi pour ne rien faire.

Souvent, les petites collectivités qui veulent entrer dans la gouvernance d'un projet éolien butent sur le coût de l'opération. Deux communes ont trouvé un modèle alternatif. Vy-Le-Ferroux et Noidans-Le-Ferroux (Haute-Saône) ont réussi à valoriser leur rôle politique dans l'émergence du projet, au même titre que le risque financier pris par le développeur. L'anticipation a permis aux acteurs publics et privés de se répartir les tâches. Avec une société commune et un pacte d'actionnaires qui préservent leurs intérêts mutuels. Quelques données chiffrées.

Avec la guerre en Ukraine et un marché de l'énergie devenu fou face à la déroute du parc nucléaire français, les prix du gaz et de l'électricité explosent. La situation devient critique et les finances locales vont en pâtir. Décryptage. Pas de chiffres.

Alors que 32% de la consommation d'énergie française devra être renouvelable d'ici à 2030, les acteurs des énergies renouvelables, du photovoltaïque au bois-énergie, en passant par l'éolien, ont besoin de l’appui des collectivités locales pour affronter les critiques et installer leurs solutions sur le territoire. Ils espèrent également influer sur certains arbitrages en fonction de critères locaux. Décryptage. Données chiffrées (graphiques) sur l'évolution de la production d'énergies depuis 1990 et la répartition de la production primaire d'énergies renouvelables en 2018.

En France, la décentralisation énergétique devrait s'accélérer au cours de l'année 2021. Pour autant, aucun modèle n'a encore fait ses preuves pour garantir une consommation renouvelable et locale de l'électricité. Dans ce cadre, neuf collectivités cherchent à définir un modèle d'autoconsommation territoriale basé sur des relations quasi directes entre consommateurs et producteurs. L'organisation de circuits courts passe par la suppression des intermédiaires et la transparence des échanges. Le point. Pas de chiffres.

Pour Yannick Régnier, responsable de projets au sein du Cler, Réseau pour la transition énergétique, les territoires doivent être des moteurs de cette transition en 2021. Ils doivent accompagner les entreprises, les citoyens et les collectivités locales dans leurs initiatives, en matière d'information, d'organisation et de financement. Des aides existent au niveau national et peuvent être sollicitées pour se lancer. Les projets de transition énergétique permettent ensuite de créer de l'activité, de l'emploi, mais aussi de générer des économies financières et environnementales.

Afin d'attendre les objectifs de la transition écologique et d'adopter un modèle énergétique plus propre, les métropoles françaises sont obligées de s'associer avec les territoires ruraux qui les jouxtent. Ce sont en effet eux qui possèdent la majorité des ressources naturelles, et des espaces à allouer aux infrastructures naissantes. En contrepartie, les grandes villes s'engagent à soutenir la ruralité dans son développement, d'un point de vue financier et humain.