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Article
Auteurs
Samocki, Jean-Marie null
Bulletin : Cahiers du cinéma janvier 2024
Date parution pério
2024-01-01
Maurice Blanchot, au début de "La Folie du jour", décrit le regard d'un personnage dont on a mutilé les yeux avec du verre. La lumière devient « folle », la clarté a perdu « tout bon sens ». « Sept clartés capitales » le persécutent et lui demandent des comptes. Clarté capitale : comme un péché qui revient hanter la conscience, aussi impitoyable que l'exécution de la peine capitale. Elle ne porte pas mémoire de la mise à mort ; elle constitue elle-même la scène traumatique.
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Auteurs
Samocki, Jean-Marie null
Bulletin : Cahiers du cinéma 802
Date parution pério
2023-10-01
A la pointe du "Grand Chariot" Philippe Garrel place son désir de faire jouer ses trois enfants : Louis, Esther et Lena. Leurs personnages de jeunes marionnettistes qui se demandent comment perpétuer l'héritage familial portent leur prénom (à l'exception d'Esther qui incarne Martha, mais conserve le "th"). Cette volonté de faire famille s'étend à tous les comédiens. Sommaire. De l'avenir des marionnettes, la critique du film. D'une troupe l'autre, entretien avec Esther et Lena Garrel.
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Numéros de page :
pp.14-18
Article
Auteurs
Samocki, Jean-Marie null
Bulletin : Cahiers du cinéma mars 2024
Date parution pério
2024-03-01
"Averroès et Rosa Parks" et "La Machine à écrire et autres sources de tracas" font aujourd'hui de "Sur L'Adamant" le premier volet d'un triptyque. Quelques plans de respiration, l'attention à la lumière qui provient des fenêtres rappellent la manière dont le cinéaste fait dialoguer l'activité artistique des patients avec la beauté du monde. Mais les entretiens psychiatriques entre médecins, psychologues et patients, absents jusque-là, constituent l'essentiel d'"Averroès et Rosa Parks", du nom de deux unités de soins de l'hôpital Esquirol à Paris.
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Numéros de page :
pp.62-63
Article
Auteurs
Nieuwjaer, Raphaël null
Bulletin : Cahiers du cinéma 771 - décembre 2020
Date parution pério
2020-12-01
Gêne, embarras, malaise : pour les comédies françaises de 2020, la honte est sans doute la chose du monde néolibéral la mieux partagée.
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Numéros de page :
pp.16-18
Article
Auteurs
Samocki, Jean-Marie null
Bulletin : Cahiers du cinéma mai 2021
Date parution pério
2021-05-01
Lorsque Claude Ventura et Philippe Garnier interrogent Richard Fleischer en 1990 pour "Cinémas, Cinémas", ils essaient de comprendre pourquoi, dans les dernières années de sa carrière, Fleischer a accepté de "sauver" des films qu'il n'avait pas préparés, sans vraiment y arriver, tout en en tirant fierté. Et Fleischer de renchérir: "Bien sûr, je suis un professionnel." Ses mémoires, écrits en 1993 et publiés en français aujourd'hui, ne cessent de donner corps à cette profession de foi.
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Numéros de page :
pp.66-67
Article
Auteurs
Méranger, Thierry null
Bulletin : Cahiers du cinéma 792
Date parution pério
2022-11-01
"On referme derrière soi la porte de la simple enfance - et l'on pénètre dans un jardin enchanté. Oui, on va de l'avant. Et le temps, lui aussi, va de l'avant - jusqu'au jour où l'on aperçoit devant soi une ligne d'ombre annonçant qu'il va falloir aussi laisser derrière soi la région de la prime jeunesse". Est-ce cette ligne d'ombre décrite par Joseph Conrad que Valeria Bruni Tedeschi s'efforce de représenter dès la première séquence des "Amandiers" ? Sommaire. Jeunesses, la critique du film par Jean-Marie Samocki.
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Numéros de page :
pp.30-32, 34-36
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Auteurs
Samocki, Jean-Marie null
Bulletin : Cahiers du cinéma 800
Date parution pério
2023-07-01
Dans son exploration du champ du fantastique et de la science-fiction, le cinéma a renouvelé les rapports de croyance dans la fiction en poursuivant avec frénésie sa quête de construction de nouveaux mondes. Il a prouvé sa capacité à imaginer, faire, parfaire et refaire des espaces-temps à la prolifération labyrinthique.
Article
Auteurs
Samocki, Jean-Marie null
Bulletin : Cahiers du cinéma 800
Date parution pério
2023-07-01
Pour distinguer "De nos jours...", dira-t-on de lui plus tard qu'il s'agit du film sans alcool de Hong Sang-soo ? En tout cas, contrairement à ce qu'on aurait pu croire, les oeuvres du Coréen tendent à se singulariser de plus en plus.
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Auteurs
Samocki, Jean-Marie null
Bulletin : Cahiers du cinéma 769 - octobre 2020
Date parution pério
2020-10-01
Le film de procès constitue l'apogée d'une idée du cinéma classique. A l'efficacité dramaturgique, il associe une réflexion désabusée sur les pouvoirs de la parole au sein d'un régime démocratique. D'Otto Preminger à Sidney Lumet, de Frank Capra à Steven Spielberg, la forme du "procedural" a été ainsi utilisée : tout en décrivant un point de bascule de l'Histoire, la vérité est présentée non comme un fait, mais comme une inquiétude que le théâtre de la justice reconduit constamment et ne finit jamais par dissiper tout à fait.
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Auteurs
Samocki, Jean-Marie null
Bulletin : Cahiers du cinéma 769 - octobre 2020
Date parution pério
2020-10-01
Cinq stars hollywoodiennes qui ont connu la gloire à l'orée du parlant sont mortes de 1957 à 1961 sans avoir eu le temps de vraiment vieillir: Humphrey Bogart, Tyrone Power, Errol Flynn, Clark Gable et Gary Cooper. De ces représentants de l'âge classique d'Hollywood, Flynn était le plus excessif.
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Eugène, Pierre null
Bulletin : Cahiers du cinéma 770 - novembre 2020
Date parution pério
2020-11-01
Dans "Les Jeux de la comtesse Dolingen de Gratz" de Catherine Binet (1981), Michael Lonsdale, qui interprète un collectionneur mystérieux, ne nous est montré que de dos, excepté une séquence finale de dîner mondain qui expose son visage fermé, tout aussi insondable. Dans sa filmographie, des plans de ce type ne sont pas rares, et excèdent la simple volonté moderne de défigurer la représentation.
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Ganzo, Fernando null
Bulletin : Cahiers du cinéma 770 - novembre 2020
Date parution pério
2020-11-01
"Mandibules" confirme la place très singulière qu'occupe Quentin Dupieux dans le cinéma français singulière au point de diviser encore beaucoup. Les "Cahiers" l'ont toujours soutenu, comme ils détendirent autrefois, toutes (dis)proportions gardées, Jerry Lewis, contre ceux qui ne voient que potacherie là où se manifeste un sens très original de la comédie, ou qui considèrent comme simplement désinvolte une économie tonnelle et un art du récit beaucoup plus précis qu'on pourrait le croire au premier abord.
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Garson, Charlotte null
Bulletin : Cahiers du cinéma décembre 2021
Date parution pério
2021-12-01
Alors que vient de paraître le livre où il raconte leur liaison, qui s'est terminée deux ans plus tôt, l'écrivain Philip (Denis Podalydès) demande à l'Anglaise mariée qu'il revoit pour la première fois (Léa Seydoux) quel personnage de "L'Odyssée elle serait : « Nausicaa, Calypso ? ». La réponse lui coupe l'herbe sous le pied, forçant le contrechamp : « Homère ». Sommaire. Une odyssée, la critique du film par Charlotte Garson. Roth/Desplechin, ma vie textuelle.
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Numéros de page :
pp.34-36, 38-39
Article
Auteurs
Samocki, Jean-Marie null
Bulletin : Cahiers du cinéma janvier 2021
Date parution pério
2021-01-01
Passé par Blumhouse, la maison de production d'"American Nightmare" et de "Get Out", accueilli aujourd'hui par Netflix pour des séries et des unitaires, réalisateur de la suite de "Shining" pour la Warner, Mike Flanagan n'écrit et ne réalise que des films de fantômes. Perfectionnant son style de projet en projet, il part des codes du fantastique pour s'approcher d'émotions primitives : l'amour, la peur, les souffrances de l'enfance, le droit au pardon.
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Numéros de page :
pp.74-77
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Année de parution :
2010
Il était une fois en Amérique est le dernier film de Sergio Leone. Il en avait déjà eu l'idée et l'envie avant de tourner Il était une fois dans l'Ouest. Pour autant, ce n'est pas un testament. Ce serait plutôt l'amorce d'une nouvelle période créative que la mort brutale du cinéaste a interrompue. Nous sommes loin de ses westerns aux dramaturgies abstraites, ralenties, ricanantes, jubilatoires mais tellement distanciées. Leone abandonne le soleil aveuglant pour bâtir un conte de brume et de cruauté, où pour la première fois il explore toutes les contradictions des sentiments humains. Le rêve d'Amérique cristallise le fantasme et la désillusion, l'enfance et la trahison, la passion et la perte, la puissance et la médiocrité, le temps de se souvenir et le temps d'oublier.
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Editeur :
Collection :
Côté films
Importance matérielle :
1 vol. (104 p.) : ill. : 17 cm
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Auteurs
Samocki, Jean-Marie null
Bulletin : Cahiers du cinéma avril 2023
Date parution pério
2023-04-01
Un village occitan : sa placette où l'on se retrouve la nuit, ses murs qui forment comme une muraille, son labyrinthe de rues vides. Si le décor paraît familier, dès les premiers plans, Jean-Baptiste Durand se détache d'un strict naturalisme. On dirait le Sud, mais avec une lumière très douce, tamisée, parfois même voilée. D'emblée, "Chien de la casse" impose sa stylisation, qui l'inscrit dans une généalogie remontant à Pagnol, Giono, voire au Renoir de "Toni". Sommaire. Un Hérault très discret, la critique du film. Partir de l'acteur, entretien avec Jean-Baptiste Durand.
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Numéros de page :
pp.50-51
Article
Auteurs
Samocki, Jean-Marie null
Bulletin : Cahiers du cinéma septembre 2024
Date parution pério
2024-09-01
Morte le 14 août 2024 à l'âge de 94 ans, Gena Rowlands a réinventé l'actrice de cinéma dans sa gestuelle singulière.
Article
Auteurs
Samocki, Jean-Marie null
Bulletin : Cahiers du cinéma décembre 2024
Date parution pério
2024-12-01
Chez Paul Schrader, le goût de l'excès prend surtout deux formes : d'un côté, la grandiloquence et le grand-guignol, tel, par exemple, pour la dernière fois jusqu'à présent, "Dog Eat Dog" en 2016 ; de l'autre, l'austérité jusqu'à une sécheresse parfois ascétique. Ses trois derniers films, "Sur le chemin de la rédemption", "The Card Counter" et "Master Gardener", creusent cette voie en articulant de manière paradoxale la recherche impossible d'une rédemption et l'attraction pour les formes sacrées de la loi et de la justice. Sommaire. Un Canadien errant, la critique du film.
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