L'exposition que consacre le Centre Pompidou à l'école de Vitebsk ("Chagall, Lissitsky, Malévitch. L'avant-garde russe à Vitebsk"), jusqu'au 16 juillet 2018, soulève une question décisive pour l'art d'aujourd'hui : en quoi l'héritage de cette avant-garde est-il essentiel pour la recherche artistique et architecturale de notre époque, et non un simple produit de l'industrie culturelle ?

Le Jeu de Paume consacre pendant tout l'été (jusqu'au 23 septembre 2018) une grande exposition à l'"anarchitecte" Gordon Matta-Clark, surtout connu pour ses découpes pratiquées à même la structure d'immeubles abandonnés, voués à la démolition. Nous revenons à cette occasion sur la très courte carrière de cet artiste pionnier qui avait fait de la transformation de la vie urbaine un véritable combat citoyen.

Au musée du Jeu de paume, une splendide exposition célèbre "l'anarchitecte" Gordon Matta-Clark. Ouvrier de l'art et performeur de génie, il fit des débris architecturaux la matière de son art.

Le vidéaste albanais investit la Bourse de commerce, à Paris, pour immerger le visiteur dans ses compositions d'images. Baignées de musique, ses oeuvres, qui répondent à l'architecture du lieu, plongent au-delà de l'espace et du temps.

"Je fais des paysages sans paysages", précise Paul Vergier. En prenant pour sujet une nature artificielle, constituée d'architectures nomades, de constructions précaires, de serres et de cabanes, ce sont plutôt des atmosphères qu'il conçoit, des formes mouvantes qui interrogent notre regard sur le monde. Il expose à la H Gallery, à Paris, jusqu'au 6 janvier 2018.

Quelles sont les interactions entre l'architecture et la performance ? De la performance-spectacle dans des lieux culturels à l'occupation des interstices de bâtiments sans qualités, le corps s'insère de multiples façons dans un espace. Inaugurer, anticiper, habiter, disparaître, détruire, sont quelques-unes des façons de questionner la place de l'individu dans son environnement et de mettre au jour l'organisation spatiale et sociale de celui-ci.

Le Petit Palais dévoile le travail hors norme d'un architecte vision na ire du XVIIIe siècle qui n'a jamais construit : Jean-Jacques Lequeu. Son oeuvre est si étonnant que certains ont cru à une supercherie...

Parpaings, béton, plâtre :ces matériaux et formes utilitaires habitent l'exposition "Mélancolie du moellon" de l'architecte Camille Ayme, qui fait cohabiter lignes industrielles et geste humain.

C’est un projet un peu fou qu’a réalisé l’artiste Ryan Mendoza : transporter et remonter à l’identique, dans un palais de Naples, la minuscule maison de Détroit que la célèbre militante des droits civiques a habitée avec sa famille.

Tu sais sans doute que ce palais situé à Paris est occupé par le président de la République et tous ceux qui travaillent pour la présidence. Mais sais-tu que pour moderniser ce magnifique palais du 18e siècle, les présidents ont parfois fait appel à des décorateurs ou à des artistes contemporains ?

Sans magie ni technologie particulière, le plasticien argentin se plaît à bousculer nos perceptions avec des oeuvres facétieuses et pourtant très sérieuses ! Un jeu illusionniste qui incite le spectateur à s'interroger sur lui-même. Visite à Tokyo, Paris et Buenos Aires, les trois ports d'attache de cet artiste inclassable.

De la possibilité d'une île, mais aussi d'une école, d'une sculpture ou d'un pavillon flottants. La Triennale de Bruges convie artistes et architectes internationaux à plancher en mai 2018 sur le thème de la "Ville liquide", face à la menace de la montée des eaux.