Maître du clair-obscur et de l'ambiguïté picturale, il a su vamper pape et puissants malgré ses frasques en tout genre. Un parfum de soufre et d'encens qui promet d'attirer les foules à Paris, où sont exceptionnellement réunis dix chefs-d'oeuvre du maestro.

Il déboule comme une comète dans l’entourage du Roi-Soleil et s’impose comme le peintre de l’orgueil des Grands et d’une France triomphante.

Dans le dernier volume de sa monumentale trilogie, "Le Musée, une histoire mondiale" (Gallimard), Krzysztof Pomian évoque, entre mille histoires, ce sidérant bonneteau de l'art qui eut lieu vers 1930.

Les chefs-d'oeuvre de la Renaissance commandités par cette puissante dynastie italienne font l'objet d'une présentation d'ampleur inédite au coeur de son ancien duché de Parme et de Plaisance. Où il apparaît que l'art et l'architecture, savamment mêlés aux intrigues de pouvoir, mènent aux plus hauts sommets.

Retrouver la polyphonie du monde, penser autrement son histoire, telle est l'ambition de l'historien Pierre Singaravélou, co-commissaire d'une stimulante exposition à Marseille, qui appelle à décentrer le regard du seul prisme occidental, en racontant et en montrant ce qui n'a pas été regardé jusqu'alors, sans chercher la confrontation. L'interview de Pierre Singaravélou qui déclare : "Le musée universel ne peut pas continuer à être un monopole occidental" vient conclure l'article.

Surtout connu pour ses peintures de guerre, il brille dans tous les registres et s’accommode facilement des changements de régime politique.