Au Grand Palais, droïdes, algorithmes et autres machines se sont mis à peindre et à sculpter...

Nous plongeant dans un paysage technologique transi, "Stormy Weather", exposition collective du Centre culturel suisse, rend visible l'architecture médiatique d'ordinaire invisible du cloud digital, et sa symbolique faussement romantique de nuage.

Lauréate 2021 du Prix MAIF pour la Sculpture, cette jeune enseignante et directrice artistique a créé une fascinante machine à impressions de nos rêves, qui aurait plu à Raymond Roussel et à Julio Cortazar...

A nouvelles techniques, nouveaux modes de représentation : au Palais de Tokyo, à l'occasion des 20 ans du Fresnoy, "Le Rêve des formes" explore les relations complices entre art et science.

Est-ce le retour de la paix civile, à la suite de l'accord négocié avec les Farc en décembre 2016, qui a impulsé une dynamique nouvelle dans le champ des pratiques artistiques ? Le pays compte en effet aujourd'hui de nombreuses associations, résidences d'artistes, ateliers de formation aux nouvelles technologies, en ville ou dans les zones rurales, dont le but est de recréer du lien social, partager les ressources, dépasser le clivage urbain/rural et se réapproprier l'environnement. Pour accompagner la clôture de l'année France-Colombie, un tour d'horizon de ces expérimentations s'imposait.

Des artistes et des programmeurs entraînent des réseaux de neurones à créer des peintures réalistes ou oniriques. Et en plus ... ça se vend !

L'art numérique pour l'art numérique n'a plus de raison d'être. Plus que jamais, les artistes qui font appel aux innovations technologiques se réfèrent au passé pour mieux s'inscrire dans la continuité de l'histoire de l'art.

Artiste pionnier, chercheur, inventeur, expérimentateur dans une grande variété de médiums, de la peinture au son en passant par la sculpture, la lumière, les ondes électromagnétiques et la télévision, Lars Fredrikson (1926-1997) est un artiste majeur de la seconde moitié du 20e siècle. Le MAMAC, à Nice, lui consacre, jusqu'au 22 mars 2020, une vaste rétrospective.

Quand l’épidémie de Covid-19 s’est emballée, le monde de la culture est comme entré dans un long sommeil. Les cinémas, les théâtres, les musées et les salles de spectacle ont fermé pour raisons sanitaires, des festivals ont été annulés. Mais sous le gel apparent, des forces sont restées à l’oeuvre. Des forces destructrices, d’abord : la crise du coronavirus n’est pas un mauvais songe dont les artistes et leurs relais vont se réveiller indemnes. Tous ne survivront pas à ce repos forcé. Des forces disruptives, ensuite : le confinement a accéléré la bascule vers le numérique.

Avec le numérique, simulations 3D et autres modélisations, les images ne se contentent plus de reproduire le réel mais le produisent, avec toutes les dérives possibles. Une dialectique qui s'expose au festival Hors-Pistes du Centre Pompidou.

Leurs spectacles font interagir la danse, la musique et les technologies tandis que leurs installations d'art numérique incitent les visiteurs à réinvestir leur corps. L'univers lumineux d'Adrien M. et Claire B. explore le mouvement, vers le futur. Rencontre.