Déambulation dans l'exposition "Code is law" du Centre Wallonie Bruxelles à Paris au milieu d'oeuvres qui explorent les algorithmes, révèlent les travers de leurs utilisations et exploitent de nouvelles potentialités.

La plus grande visibilité des luttes autochtones partout sur la planète s'accompagne d'une présence accrue des artistes indigènes dans le monde de l'art. En témoigne, par exemple à New York, la commande récente par le Metropolitan Museum, pour son hall principal, de peintures monumentales à Kent Monkman, dont l'oeuvre met l'histoire de la peinture européenne et les récits coloniaux cul par-dessus tête.

Du 9 juin au 23 août 2021, le Centre Pompidou consacre une rétrospective à James Coleman, connu notamment pour ses « images projetées ». Des mécanismes de la perception visuelle à la narrativité des représentations, le tout profondément nourri d'histoire des arts, l'artiste irlandais décortique le fonctionnement de l'image, ses strates de fiction et ses temporalités. En trois points, Nicolas Liucci-Goutnikov, commissaire de l'exposition, en démêle les fils.

Mondialement célèbre, le buste de la reine conservé à Berlin est l'un des parangons de la beauté féminine. Mais que dévoile-t-il du rôle et de la personnalité de l'épouse d'Akhenaton ?

D'où vient cette étonnante arche de Noé ? Du fond des âges ou d'un artiste absolument moderne ? L'exposition "Paul Klee, etnre-mondes", au Lam, explore la façon dont les dessins d'enfants, les arts préhistoriques, extra-occidental, et des "des fous" ont permis à Klee de repenser son art.

A Marseille, le peintre investit le MaMo de la Cité radieuse et se penche à sa manière sur l'urgence climatique. Rencontre coup de foudre.

Roberto Longhi a dû patienter une quinzaine d'années avant de pouvoir accrocher cette gigantesque peinture au mur de sa villa florentine. S'il l'attribue au Français Valentin de Boulogne dès 1943 et la fait figurer dans la grande exposition milanaise de 1951 consacrée à Caravage et à ses successeurs, il ne l'acquiert qu'au milieu des années 1960.

Une « autobiographie » écrite par une autre - Fabienne Radi - et un catalogue raisonné de 1081 peintures : la plus punk des artistes françaises déballe tout, sans filtre et sans tabou.

Ce chef-d'oeuvre de l'artiste, commandé par l'Etat Français, sacre un genre nouveau et constitue moins une ode au monde rural qu'une apologie de l'animal, cet être singulier que gouvernent des passions et le mystère.

Si l'entrée de la grotte se trouve désormais engloutie à 37 mètres de profondeur, la Villa Méditerranée, à Marseille, invite depuis quelques jours les visiteurs à découvrir la restitution de ce site majeur de l'art pariétal au Paléolithique.

En France, le peintre anglais avait réussi à se faire oublier, alors même qu'il est resté célèbre en Grande-Bretagne. Dans une grande rétrospective, le Petit Palais nous invite à le redécouvrir, en omettant un détail : certains le tiennent pour coupable des meurtres jamais élucidés de Jack l'Eventreur, commis à Londres en 1888.

Plus de 30 ans après celle organisée en 1988, le Centre Pompidou consacre une nouvelle rétrospective à l'oeuvre de l'artiste. Une exposition très attendue qui réunit plus d'une centaine de tableaux, majeurs de ce peintre français mondialement reconnu.