Néons, plexiglas, fluo, dalles clignotant comme sur un "dance floor"... Le design des salons s'inspire des codes des night-clubs. Le retour d'une esthétique festive qui veut satisfaire une époque férue d'hédonisme.

Assommées par la crise de Covid-19 en 2020, les boîtes de nuit ne s'en relèveront peut-être pas. Mais si la pandémie a été le coup de grâce, les établissements n'affichaient déjà pas une forme olympique avant. Sur la décennie 2010, le nombre de boîtes de nuit a diminué de 21 % en Grande-Bretagne et de 10 % en Amérique et en Allemagne. Confrontées au vieillissement de la population, au succès des sites de rencontre et aux changements d'habitudes des jeunes, les clubs peinaient déjà à se renouveler.

Lancé sur Instagram pour libérer la parole sur les agressions sexuelles en milieu festif, le mouvement Balance ton bar braque le projecteur sur la notion de consentement. Il révèle surtout une volonté profonde de changement des mentalités et des comportements. L'article se conclut par l'interview de la DJ et militante queer Barbara Butch qui déclare "Il faut diffuser la pédagogie de la fête".

Le lieu a connu son heure de gloire dans les années 1980, lorsque les ados venaient y danser juchés sur des rollers pour faire comme Sophie Marceau dans "La Boum". Mais depuis sa fermeture en 2003, La Main jaune, ancienne boîte disco parisienne, était redevenue un banal sous-sol de béton squatté et laissé à l'abandon. Au terme d'un vaste chantier qui débutera en décembre, la discothèque renaîtra de ses cendres pour accueillir salle de concerts, bureaux et studios d'enregistrement.

Longtemps confinées aux marges de l'histoire, les homosexuelles sont aujourd'hui au coeur d'une effervescence culturelle. "M" met en lumière des pionnières et des lieux qui ont jalonné cette longue marche vers la visibilité. De 1997 à 2007, ce club imaginé par et pour les lesbiennes a été un rendez-vous incontournables des nuits parisiennes. Un succès dû à son ambiance chaleureuse et décontractée, à l'absence d'élitisme à l'entrée et à une programmation musicale pointue. Autant d'atouts qui ont permis de changer l'image de cette communauté.

On pouvait y croiser Johnny Hallyday ou Serge Gainsbourg, Yannick Noah un soir de victoire à Roland-Garros... Mais aussi des princes du Golfe et toute la classe dirigeante africaine. Au Keur Samba, à deux pas des Champs-Elysées, ce beau monde faisait la fête. Et réglait ses affaires. Pendant trente-quatre ans, N'diaye Kane a régenté ce haut lieu de la nuit, au carrefour de la "Françafrique" et du Paris mondain.

Dans plusieurs clubs huppés du VIIIe arrondissement de Paris, des « promoteurs » ou « promotrices » sont rémunéré·es pour ramener des filles recrutées sur les réseaux sociaux. Certain·es en ont fait un business, dont les commissions varient en fonction du physique des filles. Nous nous sommes invitées à ces soirées ...

À l'orée des années 1980, Robert Evans et Francis Ford Coppola filent un mauvais coton. L'un se noie dans la coke, pendant que l'autre croule sous les dettes. Pour remonter à la surface, les frères ennemis du Parrain s'accrochent à une bouée de sauvetage en plomb, Cotton Club. Investisseurs évoluant en eaux troubles, scénario à la dérive, tournage tempétueux... Le paquebot lancé par Evans, pris dans les filets judiciaires, s'échouera sur les rives du box-office. À bord, arnaques, crimes et spaghettis étaient au menu. Voici l'histoire d'une mauvaise tambouille.

Danser devient de plus en plus difficile en milieu rural, où les établissements ferment les uns après les autres. La discothèque de campagne ne fait plus recette.

Aménagés en bars lounge et clubs de nuit, ces toits-terrasses font fureur en Afrique. Tour d'horizon des meilleurs spots.