En entrant à la Maison Blanche le 20 janvier 2021,Joe Biden a succédé à deux présidents, Donald Trump et Barack Obama, dont l'arrivée au pouvoir avait eu, pour des raisons diamétralement opposées, une portée symbolique très forte. Or si l'élection du 46 président des États-Unis, en novembre 2020, s'est déroulée sur fond de tensions dans une Amérique extrêmement polarisée, la personnalité de Joe Biden n'a pas suscité ce mélange d'espoirs, de peurs et de passions qu'avaient pu générer les figures de ses prédécesseurs.

Entre avocats de son maintien au pouvoir et partisans de sa démission, voire de sa destitution, le débat sur la capacité du président à exercer ses fonctions n'a jamais été aussi vif. Enquête.

Emmerson Mnangagwa est devenu le nouveau président du Zimbabwe le 24 novembre 2017, succédant à trente-sept ans de règne de Robert Mugabe. L’ex-vice-président a promis de relancer l’économie et de combattre la corruption. Mais les caciques du parti au pouvoir le laisseront-ils faire ?

La chute de Robert Mugabe fait naître beaucoup d'espoir dans le pays. Pourtant, son successeur n'est autre que l'ex-numéro deux du régime. Et, à moins de huit mois de la présidentielle, les défis qui l'attendent sont colossaux.

Bien que nul ne sache encore si Paul Biya, 84 ans dont trente-cinq à la tête de l'Etat, se représentera en 2018, quatre piliers du régime apparaissent comme des candidats potentiels à sa succession. Mais gare à ceux qui exprimeraient publiquement cette ambition...

Un an après le départ de Jammeh, les Gambiens savourent la liberté retrouvée mais ont surtout soif de changement. Catapulté à la tête du pays, le nouveau président peine à trouver ses marques et craint toujours un coup bas des partisans de son prédécesseur.

Proche de la chancelière, Annegret Kramp-Karrenbauer devient numéro deux de la CDU et pourrait un jour parvenir à la tête de l’Etat. Mais elle devra d’abord restaurer l’unité du parti et ramener les électeurs aux urnes.

En attendant le feu vert du SPD à sa grande coalition, la chancelière organise sa succession.

Le 20 novembre 2022, le chef de l'État équato-guinéen sera une nouvelle fois candidat à sa propre succession. En attendant de passer le relais à son fils, Teodorin, qui piaffe d'impatience.

La région, réservoir de voix, jouera un rôle décisif dans la succession de Paul Biya. Deux ministres et un chef traditionnel y sont très influents. Déjà, entre eux, la lutte est âpre.

L’Empire romain n’a jamais fixé de règle sur les principes de succession ou d’accession au pouvoir. Aussi, nombreuses furent les tentatives d’usurpation. Un moyen alors comme un autre de conquérir le titre d’empereur.

Lutte contre l'insécurité et le terrorisme, relations avec la France, critiques de l'opposition, famille, santé, argent... A l'approche de la prochaine présidentielle, en juillet 2018, le chef de l'Etat livre sa part de vérité.