55 % des Français font confiance aux associations et fondations en 2018, soit un point de plus qu'en 2017. Dans un climat sociétal instable où les médias, politiques ou syndicats sont remis en cause, ces organismes de charité restent donc majoritairement bien vus par les citoyens. Mais cette confiance a un prix, celui de la transparence. Les Français sont prêts à donner s'ils sont sûrs que leur argent sera utilisé à de bonnes fins. L'exigence de transparence s'est donc accrue au fil des années.

Les scientifiques ont complètement abandonné aux politiques et aux multinationales le pouvoir de décider du destin du monde ! Ce constat un brin provocateur, c’est celui du chercheur polonais Piotr Wasylczyk. Un jugement cinglant en cette période où les théories du complot circulent à tout-va et où la gestion parfois hasardeuse de la pandémie a miné la confiance envers les experts. Pourtant, la science – et la connaissance du monde qu’elle nous apporte – nous permet plus que jamais d’appréhender une société de plus en plus complexe.

Autrefois, la confiance avait un ancrage. Aujourd'hui, dans un monde toujours plus instable, nous la distribuons de façon plus aléatoire. Le livre "Au début est la confiance" montre que la confiance est à l'origine de tous nos comportements. Cette notion trop souvent confondue avec un simple calcul d'intérêt peut aussi nous apprendre sur son revers, la trahison. En France, la défiance est la chose du monde la mieux partagée. Si certains la considèrent comme une menace, l'histoire longue de la démocratie rappelle qu'elle peut être non pas un frein mais un levier pour l'action. Sommaire.

Selon notre sondage Louis Harris interactive, les Français peinent à accorder leur confiance. Politiques et journalistes sont les premiers à en faire les frais. Seuls les pompiers, les enseignants et les soignants échappent à cette lame de fond. Sommaire. En qui croit-on encore ? L'ère du mal-être, entretien avec Yann Algan. Cotes de confiance, rencontre avec Joseph E Stiglitz. Antidotes : nos héros du bien commun. "Bâtir une société dans laquelle on peut se reconnaître", entretien avec Michela Marzano.

Muselés sous nos masques, peut-être bientôt licenciés ou déjà en cessation d'activité... L'heure n'est pas à la gloriole. Anxiété oblige, notre « estime de soi », qui n'allait pas toujours de soi, fait plutôt profil bas. On se trouve tarte, moche, nul, infichu d'affronter avec sérénité tout ce qui nous tombe dessus... Bref, on ne s'aime pas. Ou pas assez. Ou moins qu'avant. L'estime de soi ? Un concept clé en psychologie... et pour "Psychologies". En 1999, le journal était parmi les premiers à le présenter au grand public, grâce au livre des psychiatres Christophe André et François Lelord.

Pourquoi mentons-nous ? Jusqu'où le mensonge peut-il nous entraîner ? S'agit-il d'une nécessité psychique ? Le psychiatre Patrick Clervoy a regardé "Mytho", la série dont la saison 2 est diffusée sur Arte. Il nous éclaire.