Selon une étude réalisée par la Fédération des entreprises de propreté et services associés (FEP), les acteurs français du secteur ont enregistré une perte moyenne de leur chiffre d’affaires de 51 % pendant les mois du confinement du printemps 2020 lié à la crise de la Covid-19. Au 2e semestre 2020, les nouvelles contraintes sanitaires pèsent sur les donneurs d’ordres mais stimule le secteur. La mise en oeuvre de pratiques d’hygiène inédites nécessite pour les entreprises de propreté de proposer un nouveau cahier des charges à leurs clients. Détails. Pas de chiffres.

L'infectiologue suisse dirige la mission chargée d'évaluer la politique de l'Hexagone face à la crise.

La crise sanitaire du Covid-19 a boosté le chiffre d'affaires de certains secteurs français liés à la maison : la micro-informatique (+13% sur janvier-août 2020 contre janvier-août 2019), le bricolage, (+13% entre août 2019 et août 2020), l'ameublement et la déco (+13,7% entre août 2019 et août 2020), les jeux (+34% entre le 01/01 et le 20/09/2020 contre la même période en 2019), le vélo (+13% au deuxième trimestre 2020 contre 2019).

Stef, leader européen du transport et de la logistique avec ses plus de 19 000 collaborateurs et ses 240 sites dans 7 pays d'Europe, a connu une baisse significative de son résultat opérationnel (perte de deux tiers à fin juin 2020 par rapport à l'année précédente) avec la première vague du Covid-19. Cependant, le groupe français a misé sur la protection de ses collaborateurs (8 millions d'euros de prime distribués en France). Entre autres enseignements de cette crise, une réelle coopération de tous les maillons de la chaîne alimentaire pour la rendre plus efficiente.

Les fêtes de fin d'année 2020, représentant plus de 10% du chiffre d'affaire annuel des produits de grande consommation, seront déterminantes pour la grande distribution. Les hypermarchés et supermarchés restent les plus convoités et représenteraient 72% des intentions d'achats alimentaires en 2020. Cependant, entre crise sanitaire liée au Covid-19 et baisse de la pression promotionnelle imposée par la loi Egalim, mise en place en 2019, l'univers festif mobiliserait davantage l'e-commerce pour les achats de cadeaux. Déjà en 2019, le chiffre d'affaire de l'univers festif chutait de 4,8%.

La plupart des pays occidentaux ne se rendent pas compte qu’ils sont en train de tomber de la falaise.

Le plan de France Relance manque de souffle pour orchestrer le redressement.

La deuxième vague de l'épidémie oblige le président à s'adapter, sur le fond de son idéologie comme sur sa pratique du pouvoir.

Le nombre de cas positifs au Covid -19 ne cesse d'augmenter outre-Rhin. Si elle a très bien géré la première tempête, la chancelière, Angela Merkel, ne cache pas son inquiétude.

Pour casser les chaînes de transmission, il faudrait s'isoler dès les premiers symptômes, avec, si nécessaire, un accompagnement. Un schéma difficile à mettre en place.

A l'heure du masque sur le nez et de la distanciation physique, l'industrie du parfum est contrainte de se réinventer. Si les consommateurs choisissent plus volontiers des grands classiques, ces valeurs refuges, des mutations plus profondes sont aussi à l'oeuvre. Développement du business en ligne, ralentissement du nombre de nouveautés, retour des vendeurs-conseils... Grandes marques et nez voient l'aube d'une révolution olfactive.

Dans le cadre de son Plan en faveur du commerce de proximité, de l'artisanat et des indépendants de 2020, le gouvernement a annoncé la création de cent foncières pour sauver les 80 000 commerces en centre-ville des villes moyennes fortement impactés par le confinement, avec une baisse de CA estimée à 30% minimum. Appuyé financièrement par la Banque des Territoires, ses 306 millions d'euros apportés aux budgets des futures foncières et 500 millions d'euros de prêts, il va falloir aussi compter sur les investissements privés, par les occupants des locaux par exemple. Quelques données chiffrées.