Les députés de 2017 novices en politique pour la plupart, étaient la promesse d'un président qui voulait dépoussiérer "l'ancien monde". Ils n'ont pas réussi à modifier les règles. Entretien avec le sociologue Etienne Ollion.

Bien que se voulant à l'avant-garde, ces structures chargées de travailler sur les “violences sexistes et sexuelles” se révèlent opaques et obéissent à des règles imprécises. Quant à leurs membres, ils écoutent, enquêtent et sanctionnent des hommes dénoncés pour leur comportement. Quitte, parfois, à piétiner leurs droits les plus élémentaires.

François Mitterrand et Jacques Chirac ont connu la cohabitation. Pas lui, pas Emmanuel Macron. Il aura joui de sept années d'affilée pleinement au pouvoir. Mais la stabilité ne signifie pas pour autant que tout se passe de façon apaisée. Bien au contraire. Les coulisses sont souvent violentes. Et les mauvais coups au rendez-vous. Récit inédit. Sommaire. Les secrets du septennat Macron. Macron, le métamorphe. 2017-2024 : son vrai bilan éco.

Patron du PS depuis 2014, Jean-Christophe Cambadélis doit faire face à la transhumance de l'aile droite du parti vers Emmanuel Macron. Ancien trotskiste converti au social-libéralisme et rompu à l'art du compromis, peut-il éviter la scission ?

Au-delà de son aspect étroitement électoral, cette longue campagne a également fait apparaître des évolutions en profondeur et soulevé des questions qui ne doivent pas être oubliées. Michel Guénaire en propose un inventaire.

Chaque fois que les socialistes au pouvoir subissent une lourde défaite surgit la même explication paresseuse : " Si nous avons perdu, c'est parce que, une fois encore, nous n'avons pas été assez à gauche. Nous avons capitulé, au choix, devant le libéralisme, le patronat, la finance, les bonzes de Bruxelles, les gnomes de Zurich, l'impérialisme américain, l'hégémonisme allemand..."...

Un groupe d'inspiration libérale, européenne et modérée voit le jour à l'Assemblée. Bientôt un parti ?

En cette année 2017 très politique, "M" revient sur les moments-clés de la présidentielle. Cette semaine, les tractations décisives de la campagne de François Fillon entre le 28 février, jour où il a compris qu'il serait mis en examen, et son rassemblement de soutien du 5 mars, place du Trocadéro. Un événement qui, d'après les barons de la droite, Sarkozy en tête, aurait dû être son chant du cygne. Lâché par tous, ou presque, l'imprévisible Fillon n'en a pourtant fait qu'à sa tête.

Cette proche de Florian Philippot pensait aider son camp et détourner l'attention de la justice en mouchardant 19 cas d'assistants parlementaires supposés litigieux. Elle a provoqué la chute de trois ministres du MoDem, dont François Bayrou. Pour autant, son parti ne lui montre guère de gratitude.

L'éphémère ministre de la Cohésion des territoires connaît des débuts agités à la tête de 314 députés macronistes pas toujours faciles à satisfaire.

Doutes, introspection et contestations agitent le parti du président. Après un congrès verrouillé et sans surprise, le mouvement doit Se réinventer. Sommaire. La République en marche, le talon d'Achille de Macron. Et Castaner devint "Casta". L'épreuve du terrain. Paroles de déçus. 313 inconnus... qui le restent

Plusieurs soutiens de la première heure du président de la République relaient les protestations d'associations d'aide aux étrangers et se rebellent contre la fermeté de la prochaine loi sur l'immigration et l'asile. Quand une question politique débouche sur une césure morale au coeur de la majorité.