Vous achetez du Nutella au supermarché ? Vous augmentez le chauffage en hiver ? Vous payez vos factures de téléphone via votre appli bancaire ? Vous faites une radio de votre genou après un accident de ski ? Vous postez vos photos de vacances sur Facebook ? Tous ces comportements anodins laissent des traces. Chaque jour, sans le savoir, nous semons nos données. Et il y a toujours quelqu'un pour les ramasser... et les exploiter.

Ce spécialiste américain du big data avait proposé son aide au système de santé français pour affronter le Covid-19. L'offre fut déclinée car la société fondée par le sulfureux Peter Thiel a une part d'ombre, liée à ses activités pour le renseignement américain

Au-delà des statistiques, la croissance se mesure aussi à l'aune des "données alternatives" issues des satellites ou des réseaux sociaux. De nouveaux indices qui bousculent l'analyse classique et suscitent l'intérêt des investisseurs, des entreprises et des Etats.

Contrairement à certaines idées reçues, ce n'est pas parce que l'intelligence artificielle n'est pas humaine qu'elle est objective et impartiale. Nombreux sont les exemples d'algorithmes qui intègrent des biais et des stéréotypes racistes, sexistes, ou antisémites. Or, lorsque les algorithmes intègrent des jugements basés sur des idées préconçues, ils peuvent produire ou reproduire des discriminations directes ou indirectes.

La collecte de nos données et leur analyse permettrait-elle d'évaluer notre bonheur ?

La technologie mise au point par ce Sherlock high-tech a contribué à épingler les fraudeurs du fisc. Son outil retranscrit des flux de données massives sous forme de graphes.

Nommé Administrateur général des données, il a pour mission de transformer les rouages de l'Etat par le numérique.

Début avril 2016, plusieurs médias dans le monde ont commencé à publier des articles sur l'évasion fiscale à Panama. Ils exploitent depuis plus d'un an une masse inédite de documents confidentiels.