Lui, Premier ministre, à quoi faut-il s'attendre ? Jean-Luc Mélenchon entend en finir avec la méthode des petits pas. Ce qui ne l'empêche pas d'être plus prudent et pragmatique quand il s'agit d'évoquer les moyens. Sommaire. Jean-Luc Mélenchon : "Je veux un changement spectaculaire". NUPES : ce que propose la gauche unie.

Le bon score de Jean-Luc Mélenchon et la faiblesse des autres candidats ont forcé à la réconciliation des gauches, désormais incarnée par la Nouvelle Union populaire écologique et sociale. Sommaire. L’union qui peut changer la donne. La génération climat pousse à l’union. "La gauche ne gagne que lorsqu’elle est rassemblée". Picardie Debout à la reconquête de la Somme rurale. Bruno Amable : "Le bloc bourgeois et l’extrême droite pourraient s’allier".

La nouvelle Union de la gauche ne signe pas le retour des bolchéviques, mais elle ne s'inscrit pas non plus dans la lignée du Front populaire. Oscillant entre un renouveau social bienvenu et le gauchisme le plus furieux, elle devra, avant d'espérer durer, démontrer son efficacité électorale les 12 et 19 juin 2022, lors des législatives.

Impact de la guerre en Ukraine, coups d'Etat en Afrique de l'Ouest, relations avec ses opposants... Pour "JA", le chef de l'Etat évoque son bilan, à quelques semaines des législatives et à moins de deux ans de la présidentielle.

A moins de deux ans de la présidentielle, les législatives du 31 juillet représentent un enjeu majeur pour le chef de l'Etat, Macky Sali, comme pour ses opposants. Sommaire. La dernière marche ? Macky Sall, ou l'embarras des choix. Mimi Touré, la dame de pique. Législatives : sur qui compte Macky Sall. L'opposition peut-elle imposer une cohabitation ? Mamadou Fall Kane, secrétaire général adjoint du Comité d'orientation stratégique pour le pétrole et le gaz : "Grâce à son gaz, le Sénégal peut faire ce qu'aucun pays africain n'a encore accompli". Mines : Grande Côte Opérations en plein essor.

C'était l'un des entre-deux-tours les plus scrutés des législatives : dans la 7e circonscription du Val-de-Marne, Rachel Keke, figure du mouvement de grève des femmes de chambre de l'hôtel Ibis des Batignolles, affrontait Roxana Maracineanu, ex-ministre des Sports. Comme un symbole trop parfait du duel Nupes vs Ensemble ?

Une gauche à son plus haut niveau depuis longtemps, une extrême droite plus puissante que jamais et une majorité affaiblie, incapable de gouverner seule : les dernières législatives auront apporté leur lot de surprises, de bonnes et de mauvaises nouvelles. A quoi faut-il s'attendre, désormais ? Vincent Tiberj, sociologue du politique et professeur à Sciences Po Bordeaux, apporte quelques réponses.

Il avait enjambé la présidentielle et voulait appliquer la même méthode pour les législatives, en maintenant un épais brouillard sur le cap de son second mandat. Emmanuel Macron en paye le prix : après un premier tour marqué par une abstention record, sa majorité est d'ores et déjà fragilisée. Or, plutôt que de se résoudre à entrer dans la confrontation démocratique, les macronistes préfèrent multiplier les attaques caricaturales et pas forcément efficaces contre l'alliance de gauche.

Le bon score de sa Nupes est un trompe l'oeil. Elle doit affronter un second tour de tous les dangers, entre abstention et front anti-Mélenchon.

Tous les bulletins de vote de la Nupes ne se reconnaissent pas forcément dans les fantaisies programmatiques et communautaristes de leur chef Mélenchon, mais tous témoignent de leur attachement à un camp. Dans les têtes, le bon vieux clivage gauche-droite est toujours là. C’est l’enseignement majeur que les équipes élyséennes devraient tirer de leur déconvenue dans les urnes – en recul sur le score de la présidentielle.

Comme nous l'avions pressenti, ces législatives prises bien trop à la légère par Emmanuel Macron et sa majorité ont ouvert un cycle inédit, avec une Assemblée nationale divisée en trois blocs rendus indépendants par l'affaissement du front républicain, un RN plus puissant et "normalisé" que jamais, une Nupes dont on a du mal à évaluer l'espérance de vie et un président forcé par les citoyens à se réformer. Le tout sur fond de sécession civique de plus de la moitié des électeurs.

Le Rassemblement national obtient 89 députés à l'Assemblée nationale. Et retrouve un groupe pour la première fois depuis trente-quatre ans.