Le projet de loi sur la stratégie énergie-climat de la France d'ici à 2030 pousse le nucléaire à l'extrême et régresse sur les renouvelables et les économies d'énergie. Détails. Pas de chiffres.

Alors que la France veut 40 % d'énergies renouvelables en 2030, la mer pourrait apporter des solutions inédites. Revue des projets.

L'électricité est devenue omniprésente dans notre quotidien : elle alimente de très nombreux appareils et paraît aller de soi. Vraiment ?

Galvanisé par la technologie de l'ultra-haute tension, Pékin investit massivement dans les infrastructures de production et de transport d'électricité aux quatre coins de la planète. Son rêve : relier les réseaux du monde entier.

Tôt ou tard, EDF va devoir fermer certains de ses réacteurs. Un vaste chantier dont les coûts et les délais restent difficiles à évaluer.

Centrales dans l'espace, centrales solaires sur Terre... La transition écologique et l'urgence climatique nous imposent de trouver des énergies non polluantes qui permettent d'avoir de l'électricité en continu et pour de nombreux usages.

Le projet Hercule, qui scinde EDF en deux, vise à isoler la production d'électricité nucléaire et l'hydraulique de la distribution (Enedis) et des autres énergies renouvelables, qui vont être en partie privatisées. Un démantèlement funeste encouragé par Bruxelles.

La France a décidé de relancer la construction de réacteurs nucléaires fin 2021, afin de garantir son approvisionnement électrique tout en limitant la hausse du coût de l'énergie. Cette seconde affirmation s'avère cependant contestée par certains, qui estiment que le développement des autres énergies renouvelables (éolien et solaire principalement) ne coûterait pas beaucoup plus cher que le nucléaire.

Depuis quinze ans, la transition énergétique s'est invitée dans toutes les assemblées, toutes les organisations, tous les discours. Sur l'île de Sein, dans le Finistère, des citoyens ont voulu faire taire les groupes électrogènes au fioul qui fournissent l'électricité, pour les remplacer par des renouvelables et gérer ainsi leur propre réseau. Mais très vite, ils se sont heurtés à la toute-puissance d'EDF.

La première centrale osmotique française pourrait voir le jour en Camargue. Ce procédé consiste à produire de l'électricité à partir d'un mélange d'eau douce et d'eau salée. Une technologie ancienne aux nombreuses promesses, mais dont l'exploitation reste incertaine.