Tout en haut de notre palmarès, HEC Paris et l'Essec sont au coude-à-coude. Dans l'ensemble, les business schools se rapprochent, signe d'une montée en qualité des meilleures. Sommaire. Les écarts se réduisent. Le très large éventail des voies d'accès. Toujours plus chères. Les labels internationaux plébiscités. Le must de l'engagement sociétal.

Dans l’hémisphère Nord, des centaines de millions d’élèves et d’étudiants font leur rentrée en cette fin d’été 2020. Alors que la pandémie de Covid-19 sévit toujours, les stratégies divergent : faut-il privilégier les cours en plein air, comme en Autriche ? Tester tous les élèves, comme en Californie ? Ce qui est sûr, c’est que cette rentrée sera un casse-tête, comme le raconte ce surintendant texan dans le "Wall Street Journal". L’autre certitude, c’est que toute une génération restera marquée à vie par cette année blanche. Cela se traduira-t-il par un diplôme de moindre valeur ?

Conférences annulées, cours chahutés, professeurs insultés... Dans les facultés françaises, la liberté académique est mise à mal. Un phénomène inquiétant. Sommaire. Menaces liberticides, censures à l'université. Aux Etats-Unis, le tabou de la biologie. "Terrorisme" et "radicalisation", les mots qui fâchent.

Mesures sanitaires strictes, transition technologique, nombre accru de primo-accédants : l'épidémie oblige universités et grandes écoles à se repenser, notamment sur le plan pédagogique.

Des Etats-Unis à la France, en passant par le Royaume-Uni, les sociétés avancées favorisent économiquement, socialement, symboliquement et culturellement les CV les plus longs en titres universitaires, au détriment des autres. Une situation qui pourrait s'inverser, d'après le journaliste anglais David Goodhart.

Longtemps, les prestigieuses universités de Cambridge et d’Oxford – “Oxbridge” pour les intimes – sont restées le pré carré d’une élite blanche venue de la meilleure société britannique. Mais, depuis quelques années, sous l’impulsion de leurs directions, ces institutions mènent de dynamiques politiques d’intégration des étudiants noirs et asiatiques. Des diplômés qui se sont mués, à leur tour, en ambassadeurs, contribuant à ouvrir davantage ces temples du savoir.

Leurs familles se ruinent pour les envoyer dans la « cité de l'éducation ». Entassés dans des classes géantes, les étudiants indiens ingurgitent à la chaîne théorèmes et équations. Afin d'intégrer l'élite du pays, ils sont prêts à tout sacrifier.

Le monde comptait 200 millions d'étudiants en 2015. Ils seront 400 millions dans quinze ans. Pour apprendre, les jeunes doivent de plus en plus s'endetter. Le documentariste Jean-Robert Viallet a enquêté sur ce nouveau marché, Titwane en a fait une bande dessinée.

Dans "La Tête, la main et le coeur" (les Arènes), l'essayiste britannique affirme que nous atteignons un pic de travailleurs trop qualifiés. Bryan Caplan appelle, lui, à réduire le nombre d'universités. Panique à la fac...

Après la publication du rapport Pisa, calamiteux pour la France, le Prix Nobel d'économie livre son analyse à "L'Express".