Pourquoi les fonds veulent démanteler le géant de la distribution.

Danger. Alors que les prédateurs rôdent, les chefs se déchirent et la stratégie patine.

Absent du marché des tablettes tactiles, en difficulté sur les téléphones mobiles, le groupe accumule les retards et inquiète les marchés financiers. La rente des logiciels Windows et Office nest pas éternelle : Steve Ballmer, PDG sous pression, doit réagir.

Valse des dirigeants, résultats en chute libre, plongeon du cours de Bourse... Le n mondial de la distribution est en plein désarroi. Actionnaires et salariés comptent sur le plan de sauvetage en cours : un nouvel échec n'est plus permis.

Réseaux de cinéma, chaînes de télé, opérateurs de télécoms financent le grand argentier du 7e art. Le pactole du CNC - près de 1 milliard d'euros - ne cesse de gonfler. Il suscite critiques et convoitise.

Depuis le fiasco Messier, le groupe s'est rafait une santé. Il affiche de bons résultats financiers. Et pourtant... Secoué par l'irruption de Free dans la téléphonie mobile, chahuté par ses actionnaires, menacé par l'Autorité de la concurrence, il ne parvient pas à convaincre de sa stratégie.

La compagnie nationale, en difficulté, doit faire des économies et se réformer en profondeur. Arrivé en novembre 2011, le PDG, Alexandre de Juniac, a préparé pendant sept mois les salariés à accepter le plan de la dernière, chance. Il lui reste quinze jours pour réussir son pari.

A la surprise des analystes financiers, le groupe franco-américain retrouve des résultats positifs après une lente descente aux enfers. Un renouveau qui a fait flamber le cours de l'action.

Le cours du capital-investisseur a été divisé par quatre en un an et demi. Révolution, menace de rachat... Alors qu'il tente de renforcer ses fonds propres, la pression s'accentue.

Le groupe nigérian a vu sa capitalisation boursière fondre de moitié depuis janvier 2011. Alors que l'agence Fitch Ratings vient de dégrader sa note, des questions se posent sur sa stratégie nationale et africaine.

Homme au franc-parler, le nouveau PDG d'Algérie Télécom s'est engagé à redresser le groupe et à redorer son blason. Les défis ne manquent pas.

Sortis exsangues de la guerre, Afriqiyah et Libyan Airlines reprennent petit à petit leurs activités. Leur petite taille et leurs lourdes pertes augurent d'un rapprochement.