Le point, en janvier 2011, sur les produits négociés de gré à gré, leur rôle dans le cadre de la crise économique mondiale et les initiatives destinées à les encadrer aux Etats-Unis et en Europe. Les produits négociés de gré à gré, qui ne font pas l'objet d'une cotation en Bourse, représentent des contrats négociés de façon bilatérale, conçus pour transférer un risque de marché ou de crédit d'une contrepartie à une autre.

Analyse, début 2011, des clés du succès du troisième opérateur Internet français Free (groupe Iliad, 4,5 millions de clients) qui a récemment ajouté à ses activités la téléphonie mobile. Un petit fournisseur d'accès créé à la fin des années 1990 et qui est devenu en dix ans seulement un acteur majeur des télécommunications en France avec un CA de près de 1 954 millions d'euros en 2009. Ses caractéristiques : pionnier de l'Internet illimité, inventeur des box téléphone-Internet-télévision, initiateur du référentiel à moins de 30 EUR.

Analyse, en octobre 2011, du succès de la franchise en France qui a vu le nombre de ses réseaux doubler ces dix dernières années et connaît une progression régulière de 8 à 11% depuis 5 ans. Si rejoindre une franchise est souvent gage de succès, ce succès peut se payer cher : redevances, ticket d’entrée, charges fixes et variables importantes… Mieux vaut dès lors ne pas négliger les 4 volets financiers : compte d'exploitation, plan de trésorerie, plan de financement, bilan prévisionnel.

Lumière, en octobre 2011, sur les atouts et les failles du modèle économique d'Aéroports de Paris (ADP). Une structure qui affiche une marge nette de plus de 10% et affiche le plus grand nombre de correspondances sur la même plateforme, mais qui est également plébiscitée comme le pire aéroport de transit par un panel de voyageurs. En cause : sa mutation entamée depuis 2006 (ouverture du capital suivie d'une cotation en Bourse) qui n'est pas totalement achevée.

Eclairage, sur la fonction de Credit manager dans les entreprises françaises. Un professionnel à la croisée des fonctions financières et commerciales s'efforçant de concilier ces deux logiques aux intérêts parfois discordants. Ils sont davantage présents dans les grands groupes que dans les petites entreprises où leur mission, bien qu'éclatée entre différents services, garde toute sa pertinence. Explications à travers quelques exemples d'entreprises ayant recours aux credit manager.

Décryptage, début 2012, du recul, en France, du capital risque et des sources de financement alternatif qui s'organisent en réponse à la désaffection du private equity. Le capital-risque, né en retard en Europe et en France par rapport aux Etats-Unis a considérablement changé de dimension au cours des 20 dernières années, représentant une cinquantaine de sociétés actives en France. Si leurs investissements ont progressé de 12% au premier semestre 2011, les levées de fonds quant a elles ont plongé de presque 70%.

La descente aux enfers du symbole de l'efficacité managériale.

Rapide décryptage, en février 2012, du retard de compétitivité pris par la compagnie aérienne franco-néerlandaise Air France-KLM face à ses principaux concurrents européens, en particulier British Airways et Lufthansa. Au premier semestre 2011, Air France a affiché une perte de 183 millions d'euros, et le résultat global sur l'année devrait être déficitaire. Dans un climat social tendu, Air France joue aujourd'hui ni plus ni moins que son maintien dans la cour des grandes compagnies mondiales.

L'icône des années 90 à la croisée des chemins.

Décryptage, en avril 2012, du recours aux différentes formes d'affacturage par les entreprises françaises. Une solution qui consiste en la cession des créances client à un établissement spécialisé, permettant ainsi à l'entreprise de faire face à ses besoins de trésorerie. Les atouts : une possibilité de financement souple, rapide et déplafonnée. La plupart des entreprises, bien structurées, optent pour l'affacturage confidentiel, gardant ainsi la maîtrise de la gestion de leur poste client.

Analyse, au printemps 2012, du détournement des entrepreneurs français (en particulier des PME), en mal de financement, vis-à-vis de la Bourse, qui est pourtant le seul moyen naturel de doper leurs fonds propres. Alors que cette source de financement devrait être majoritaire, elle est désormais nano-marginale. Les raisons : des contraintes inadaptées, des normes comptables dissuasives, des prestations onéreuses. L'enjeu : insuffler un nouveau dynamisme au système boursier, tout en lui donnant une bien meilleure visibilité.

Les fonds américains ou asiatiques vont devenir davantage encore maître du jeu.