En 2020, de nombreux agents de la fonction publique française se retrouvent confrontés à l'incapacité numérique face à l'évolution des emplois. Aujourd'hui, 35% des personnes en emploi manquent des compétences numériques de base. L'enjeu pour les collectivités locales est de repérer ces agents et de leur proposer des solutions adéquates autour de quatre domaines de compétences : recherche d'information en ligne, communication, résolutions de problèmes et usage de logiciel. Pas de chiffres.

Dans les petites communes (moins de 2000 habitants), les adjoints administratifs territoriaux peuvent exercer les fonctions de secrétaires de mairie. On peut accéder au 1er grade directement, sans concours. Pour le 2ème grade, l'accès intervient après inscription sur liste d'aptitude établie à l'issue de concours. Les trois concours (externe, interne et 3e concours) comprennent deux épreuves d'admissibilité et trois épreuves d'admission, dont une épreuve facultative.

Un emploi à temps non complet correspond à une fraction d'un emploi à temps complet (35 heures), déterminée en fonction des besoins de l'administration. En application de la loi de transformation de la fonction publique des possibilités de recours à des emplois de fonctionnaires à temps non complet dans la FPT sont élargies. Un fonctionnaire à temps non complet consacrant moins de 28 heures par semaine à son service n'est pas affilié à la CNRACL mais relève du régime général de la Sécurité sociale.

Facebook, Twitter, LinkedIn, mais aussi Instagram ou TikTok, les agents de la fonction publique se montrent de plus en plus présents sur les réseaux sociaux en 2020, en leur qualité de professionnel. Prendre la parole en ligne pour partager ses compétences, relayer des informations de son secteur d'activité ou échanger avec des confrères de l'autre bout de la France deviennent des pratiques courantes chez les fonctionnaires.

Au moment où ont lieu à Paris les 11e Rencontres de l'action internationale des collectivités, le parcours de Frédéric Raynouard, chargé de mission "politique de la ville" à la métropole de Lyon, montre tout l'intérêt d'une expérience hors de France : ses trois ans au Burkina Faso l'ont bouleversé.

A l'aune de la pandémie, les dispositions de la loi de transformation de la fonction publique du 6 août 2019 semblent donner globalement satisfaction aux agents. C'est ce qui ressort des résultats de l'enquête réalisée pour "La Gazette" et Mutame cet été.

Les agents de catégorie C sont les plus exposés à la pénibilité au travail, en raison de tâches physiques, qui peuvent engendrer accidents du travail ou troubles musculo-squelettiques. Les politiques de prévention ont longtemps été insuffisantes voire absentes, et ce n'est que récemment que les collectivités ont accéléré sur cette thématique. Des programmes émergent pour prévenir des risques et sensibiliser les agents, des aménagements de postes permettent de soulager les travailleurs, des investissements sont réalisés dans du matériel plus ergonomique.

Sous la pression des "gilets jaunes", le chef de l'Etat avait annoncé, il y a un an et demi, la suppression de cette école emblématique et des grands corps de la fonction publique. Depuis, la réforme en est toujours au stade des incantations.

La 11e édition du baromètre bien-être au travail « La Gazette » - MNT souligne le malaise toujours prégnant des agents territoriaux, qui s'inscrit dans une tendance ancrée depuis déjà de nombreuses années. Les conditions de travail jugées peu satisfaisantes n'entament cependant pas un attachement viscéral au service public local.

Le projet de loi de modernisation de la fonction publique accroît le recours aux contractuels sans toucher au statut.

Transports, éducation, sport... le député Eric Diard, auteur d'un rapport en 2019, a poursuivi ses investigations. Il en tire un livre édifiant.

Accablés par les formulaires, noyés sous les dossiers, engloutis par les tableaux Excel... Les agents de l'Etat sont au bord de l'épuisement administratif.