Nous recevons aujourd'hui plus d'informations qu'il n'est possible d'en traiter sans porter préjudice à l'activité ou à la personne. La surcharge informationnelle ou "infobésité" impacte fortement le quotidien des entreprises. Il est néanmoins possible de lutter contre l'infobésité et de retrouver une certaine maîtrise de son activité de travail. Les solutions sont d'ordre technologique ou méthodologique, organisationnelles et collectives.

Disposant de moyens modernes pour rechercher, stocker et diffuser l'information, nous sommes informés, sans trop de peine, sur tout ce dont nous avons besoin. De ce fait, le travail journalier est rendu plus simple, plus rapide et infiniment plus productif. Mais sans une culture de l'information bien réfléchie, le gain de productivité restera une illusion et nous continuerons tous ensemble à perdre énormément de temps.

La surcharge informationnelle est un mal moderne. Chez certaines personnes, il y a même lieu de parler de cyber-dépendance. Or, notre cerveau n'y est pas suffisamment préparé et nous pouvons dès lors développer toutes sortes d'affections et incommodités. C'est pourquoi il convient d'être vigilant et de réduire la montagne d'information à des proportions minimales. Cet article décrit tous ces maux, ainsi que leur origine, tout en abordant brièvement les effets Rashomon et Zeigarnik.

L'information est une donnée précieuse en économie, surtout dans un environnement concurrentiel. Le besoin de s'informer ou de transmettre des informations est en effet essentiel pour les entreprises, comme pour les organismes publics. En revanche, la nature de la circulation de l'information diffère selon le secteur d'activité. Dans la finance, elle doit nécessairement se faire en temps réel. Dans l'industrie lourde, le temps de fabrication d'un appareil, un avion par exemple, étant de plusieurs décennies, les informations se transmettent entre générations d'ingénieurs.