Face à une inflation croissante, la Réserve fédérale diminue plus rapidement que prévu son soutien à l'économie américaine. Les effets sont imprévisibles.

Ralentissement de la croissance, hausse des prix... Si le pire n'est pas encore sûr, le gouvernement et la BCE sont déjà dans une position délicate.

67% des Français se disent inquiets concernant leur pouvoir d'achat, même si 62% le considèrent comme bon ou très bon, d'après un sondage réalisé début 2022 par LSA avec Appinio. En cause, l'inflation qui gagne du terrain. Une flambée que les industriels ne démentent pas et qui s'explique par l'explosion des prix des matières premières et du transport. Dans ce contexte, les négociations entre distributeurs et industriels, qui s'achèveront le 1er mars 2022, seront tendues. Explications et détails, avec données chiffrées. Présentation des résultats du sondage sous la forme de graphiques.

Près d'un an après avoir été élu 46e président des Etats-Unis, Joe Biden voit sa popularité chuter en dépit des plans de relance votés par le gouvernement et la diminution du taux de chômage. L'inflation rend en effet le quotidien difficile pour des millions d'américains qui peinent à payer leur loyer ou à acheter des produits de première nécessité.

La hausse des prix atteignait 2,8 % sur un an en décembre 2021 en France, et devrait se porter à 3,4 % d'ici juin 2022 selon l'Insee. L'inflation est donc bien de retour, notamment en raison des coûts en hausse sur l'énergie et les carburants. Cette situation est également exacerbée par la stagnation des revenus. Entre 2010 et 2020, le "pouvoir d'achat du revenu arbitrable par unité de consommation" n'a augmenté que de 1,5 %, particulièrement parce que les salaires ne bougent pas ou très peu.

Qui, des travailleurs ou des entreprises, seront les gagnants dans la spirale actuelle de majoration des salaires et des prix ?

En envahissant l'Ukraine en février 2022, la Russie s'est exposée à de nombreuses sanctions économiques de la part de l'Europe et des Etats-Unis : arrêt des relations avec les banques russes, blocage des flux d'argent transfrontaliers, départ des multinationales du pays... Cette situation pourrait inciter certaines nations (Chine, Inde, etc.) à réduire leur dépendance à l'économie occidentale afin de réduire la pression de telles sanctions si elles venaient à s'appliquer à elles à l'avenir. Elle pourrait également accélérer l'apparition de systèmes bancaires annexes.

Les négociations commerciales, achevées le 1er mars 2022, vont reprendre en raison de la hausse des prix des matières premières agricoles et de l'énergie liée à la guerre en Ukraine. Le gouvernement français a en effet incité les transformateurs et distributeurs à reprendre les discussions pour tenir compte de ces hausses de prix, tout en faisant appel à la responsabilité de tous. Explications. Pas de chiffres.

L’indice mondial du prix des denrées alimentaires grimpe en flèche, dépassant les pics de 2008 et 2011. La note n’est cependant pas aussi salée au Nord qu’au Sud. L'article se conclut par un focus sur la situation aux Etats-Unis : "L'inflation peut-elle couler la présidence de Joe Biden ?".

Du jamais-vu en plus de trente ans! Il n’y a pas qu’en Argentine ou au Liban que l’inflation galope. La hausse des prix touche l’ensemble des pays riches. Un épisode conjoncturel, avancent les grands argentiers : la crise de l’énergie et les goulets d’étranglement de la chaîne logistique ne devraient pas durer. Pourtant, la pression monte. Tandis que les banques centrales temporisent, les gouvernements parent au plus pressé et les consommateurs subissent. Faut-il apprendre à vivre avec ? Sommaire. Face à l’envolée des prix, l’Europe en ordre dispersé. L’inflation expliquée aux nuls.

Face au retour de l'inflation, les banquiers centraux referment peu à peu le robinet du crédit en relevant leurs taux. Quelles conséquences pour les épargnants ? Sommaire. Economie : face au spectre de la stagflation Bourse : comment tirer son épingle du jeu. Epargne : à qui va profiter la remontée des taux ?

Alors que l’économie agonise sous les coups d’une inflation galopante, les entreprises funéraires sont à la peine et le coût des obsèques explose.