Près d'un électeur berlinois sur dix vient de voter pour le Parti des pirates. Ce n'est plus seulement celui de quelques ″nerds″, mais de l'ensemble de la société, estime la ″Süddeutsche Zeitung″.

En vingt ans, les moteurs Web ont conquis une place considérable dans le paysage informationnel et le référencement auprès d'eux est devenu une activité à part entière. Objets de contestations, ils se sont longtemps abrités derrière une neutralité, voire une objectivité censée être garantie par un traitement informatisé. Des controverses les ont poussés à clarifier leurs politiques éditoriales. Analyser les consignes que Google et Bing donnent aux webmestres permet de relever des positionnements différents de ces deux firmes. En outre, on s'est moins intéressé aux cas de déréférencement.

Décryptage d'une question au coeur des réseaux sociaux : quelle est la part de responsabilité de ces derniers dans ce qu'ils diffusent, ou plutôt dans ce que les utilisateurs diffusent à travers eux ? En 2016, Google Ad Sense et Facebook ont été confrontés à des polémiques sur ces thématiques. Rappel des faits. Youtube, plateforme incontournable pour les musiciens ou quiconque souhaite partager une production audiovisuelle en ligne, a connu le même sort.

Avec l'émergence du web 2.0, l'internaute devient auteur. Face à cet acteur inattendu et déjà omniprésent, on constate un vide juridique, un vrai cette fois-ci !

Aller chercher une image sur internet pour la publier dans un document ou un site web, rien de plus facile techniquement. Mais juridiquement pas si simple.

Les internautes livrent sans le savoir de nombreuses informations personnelles sur les réseaux sociaux et les moteurs de recherche. En France et dans le monde, de plus en plus d'organisations militent pour garantir la confidentialité des données échangées sur le web.

Professeur titulaire de la chaire Economie et politique des télécommunications au Conservatoire national des arts et métiers, Nicolas Curien est depuis juin 2005 membre du Collège de l'Autorité de régulation des communications électroniques et des postes. Il est également membre de l'Académie des technologies et l'auteur de plusieurs ouvrages et de nombreux articles scientifiques dans le domaine de l'économie et des réseaux.

Avocat à la Cour d'appel de Paris et spécialiste en droit de la propriété intellectuelle, en droit de l'informatique ainsi qu'en droit des relations internationales, Alain Bensoussan fonde en 1978 le cabinet portant son nom, dédié au droit des technologies avancées. Auteur, arbitre auprès de l'Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (Ompi), il a été désigné lawyers de l'année 2012 dans la rubrique des nouvelles technnologies par la revue juridique américaine Best Lawyers.