Deux ans après la présidentielle, ils se retrouvent pour les élections européennes. Tout les oppose, vision du monde, stratégie, programme. Chacun affûte ses armes. Sommaire. Le match retour. Stanislas Guerini reprend la marche. David Amiel, la mascotte de l'Elysée. "Pour Macron et Le Pen, c'est un coup de billard".

Ils sont aujourd’hui membres du gouvernement, députés ou proches d’Emmanuel Macron, et partagent la même petite ligne sur leur CV. Non pas l’ENA, que le président songerait à réformer, mais la prestigieuse Kennedy School of Government de l’université Harvard. “Une coïncidence”, clament-ils. Pourtant, l’enseignement délivré, plus pratique qu’idéologique, et les valeurs progressistes qui y sont défendues ont servi de matrice au mouvement En marche !

Les résultats du scrutin du 26 mai 2019 ont confirmé le basculement de la frange bourgeoise de LR vers le macronisme. C'est le dernier épisode d'une grande évasion des électeurs dont les débuts remontent au quinquennat de Nicolas Sarkozy.

Entre les mois de mars et de mai derniers, Marie Guévenoux et Alain Richard ont accompli ensemble un "long voyage" à travers la France, cent soixante heures, l’équivalent de six journées entières, sans se quitter. Un périple immobile accompli, vissés sur leurs chaises depuis le siège de La République en marche (LRM) dans le deuxième arrondissement de Paris.

On leur avait promis la transparence, la démocratie, le renouvellement. A l'approche des municipales, les idéalistes de La République en marche doutent.

A l’approche des municipales, Emmanuel Macron change de cap sur la politique migratoire. Une tentative pour couper l’herbe sous le pied de l’extrême droite, estime le journal allemand.

Le président mène l'offensive sur l'immigration. ses ministres freinent. Pas le meilleur moyen de rendre une politique lisible.

Vingt-six députés sur 577, c’est encore bien peu. Les populations issues de l’immigration restent sous-représentées à l’Assemblée nationale, mais force est de reconnaître que les députés « d’origine africaine » n’y ont jamais été aussi nombreux. En tout cas depuis 1958.

Emmanuel Macron a demandé au candidat dissident de rentrer dans le rang, explique ce quotidien belge. Mais le mathématicien a refusé. Il renvoie au président le souvenir de sa propre campagne en 2017. Il était alors libre et affranchi des partis. En complément de l'article du "Soir", "La tribune de Genève" explique comment "LREM a déjà perdu les municipales".

Le scrutin s’annonce diffi cile pour le parti de Macron. C’est peut-être la preuve que celui-ci est trop concentré sur la personnalité du président, note ce journaliste politique.

La République en marche a subi une lourde défaite aux municipales, constate "La Vanguardia", pour qui le président n’a plus d’autre choix que d’en passer par un remaniement. Mais attention : 2022 ne ressemblera pas forcément à 2020.

Nées en 2016, La France insoumise et La République en marche ont la même stratégie pour s'implanter dans les quartiers populaires. Avec un succès relatif.