En avril 2018, le mouvement En marche !, rebaptisé La République en marche ! (Lrm), a fêté ses deux ans d'existence. Il fait partie de ces nouvelles mobilisations politiques apparues ces dernières années pour supplanter les partis traditionnels : Dès Demain, le Mouvement du 1er juillet, les Patriotes... La France n'est pas la seule...

Il n’y a pas que le macronisme ! Gaullo-communisme, péronisme, écologisme et même fascisme... d’autres ont tenté de dépasser le clivage qui organise le paysage politique depuis 1789.

Avocate et députée La République en marche, la présidente de la commission des lois à l’Assemblée nationale évoque son aventure politique.

Le psychodrame entre Les Républicains et La République en marche révèle à la fois l'insigne faiblesse de LR et l'incapacité d'Emmanuel Macron à réellement dépasser les clivages, alors que la présidentielle se jouera sur fond de droitisation de l'électorat.

Malgré le duel annoncé comme certain pour 2022, le parti du Président chute, tandis que le RN recule partout. LR et le PS se rengorgent, ce qui n’est pas forcément une bonne nouvelle non plus. Sommaire. La déroute de la micronie. Le PS reprend goût à l’hégémonie

Après la bérézina des élections régionales et départementales, LREM a été contrainte de s'interroger sur son utilité pour la future campagne présidentielle d'Emmanuel Macron. Des barons de la majorité phosphorent déjà pour trouver la formule magique, à l'heure où la fonction des partis est remise en question.

Stéphane Séjourné, 36 ans, et Gabriel Attal, 32 ans, forment un couple au coeur du pouvoir. Une complicité entièrement dévouée à l'exécutif. Mais au petit jeu des postes convoités au sein du dispositif de la future campagne d'Emmanuel Macron, Gabriel Attal, outsider en début du mandat, est devenu incontournable tandis que son compagnon, en perte d'influence, a quitté l'Elysée pour se replier au parlement européen.

Albane Gaillot, Sébastien Nadot, Matthieu Orphelin : ces trois député-es ont cru à la promesse de renouveau d’Emmanuel Macron, avant de rompre avec LREM et de renoncer à un nouveau mandat.

Certains élus de droite s'apprêtent à franchir le Rubicon, d'autres hésitent. C'est l'heure de toutes les manoeuvres. Récit.

Aux législatives, plusieurs députés de droite pourtant Macroncompatibles devront affronter un adversaire de la majorité en juin 2022.

Le renouveau et l’exemplarité revendiqués par le parti présidentiel depuis sa création et ses alliés d’Ensemble ! ne seront pas de mise pour les prochaines législatives. La coalition a officiellement investi 556 candidats pour les scrutins des 12 et 19 juin 2022, laissant tactiquement vacantes une vingtaine de circonscriptions. A l’image de la cinquième de l’Ain, cédée à Damien Abad, accusé de viol par deux femmes. Le nouveau ministre n’est pas le seul membre du gouvernement à postuler malgré des démêlés judiciaires.

Passé les nécessités de la présidentielle, la macronie envisage désormais très sérieusement de voter avec la droite et l’extrême droite. Une voie d’eau majeure dans la tradition du barrage républicain.