Chez LR, les sarkozystes profitent du chaos ambiant pour fredonner la petite musique d'un recours à l'ex-président. Une fois de plus... Vive le renouvellement !

Le psychodrame entre Les Républicains et La République en marche révèle à la fois l'insigne faiblesse de LR et l'incapacité d'Emmanuel Macron à réellement dépasser les clivages, alors que la présidentielle se jouera sur fond de droitisation de l'électorat.

Malgré les prises de position clivantes de personnalités telles qu'Aurélien Pradié ou Guillaume Peltier, la droite mise sur son "consensus régalien" pour écarter toute éventuelle scission.

S'ils veulent éviter d'être dynamités en 2022, les candidats au congrès des Républicains du 4 décembre 2021 vont devoir convaincre qu'ils ont une histoire à raconter aux Français. Ou s'en convaincre.

Les primaires des Républicains ont manifesté une grande unité du parti autour de celle qui les a remportées, Valérie Pécresse. Cette unité est sans doute vouée à durer. Mais le bon score d’Eric Ciotti montre la difficulté à rassembler deux types d’électorat. Au-delà de la présidentielle, les élections législatives seront un autre enjeu important.

Après le congrès du parti LR, la répartition des rôles entre les anciens rivaux est claire : Eric Ciotti doit retenir les électeurs de droite tentés par le zemmourisme, Valérie Pécresse faire revenir les séduits du macronisme. Lesquels risquent d'être effrayés par un discours trop droitier...

Certes, il a réussi ce qu'aucun président n'avait fait avant lui : être réélu sans passer par la case cohabitation. Certes, il a défait l'extrême droite. Mais, dans un pays fracturé comme jamais, il va devoir modifier profondément sa manière de gouverner. Sommaire. L'inconnu de l'Elysée. "Macron ne bénéficiera d'aucun état de grâce". Le mirage du grand parti macroniste. Les chantiers prioritaires. Un big bang écologique, enfin ? "On a cinq ans de luttes devant nous". Macron II, avec qui ? Grandeurs et limites du "Marinisme". Le nouveau cap de Mélenchon. Edouard Philippe, l'affranchi.

Alors que le premier tour de l'élection présidentielle de 2022 vient de livrer son verdict, les premières réactions émergent, que ce soit sur l'abstention, l'effondrement de la droite traditionnelle ou les luttes internes au sein de la gauche. Sommaire. "Cette histoire sans fin de désunion de la gauche peut continuer". "Valérie Pécresse ne s'est pas démarquée". "EELV n'a plus le monopole du discours environnemental". "Le vote est de moins en moins considéré comme un devoir". "Notre mode de scrutin produit de la frustration".

Certains élus de droite s'apprêtent à franchir le Rubicon, d'autres hésitent. C'est l'heure de toutes les manoeuvres. Récit.

Aux législatives, plusieurs députés de droite pourtant Macroncompatibles devront affronter un adversaire de la majorité en juin 2022.

Depuis que Les Républicains ont décidé d'installer leur siège dans un ancien garage du 15e arrondissement de la capitale, il y a dix ans, le parti n'a cessé de perdre du terrain : deux éliminations dès le premier tour de la présidentielle, division par deux du nombre de députés... A tel point que certains considèrent comme maudit ce vaisseau mal aimé et désormais trop grand que la droite républicaine sera peut-être bientôt contrainte d'abandonner.

Le député des Alpes-Maritimes et le sénateur de Vendée se disputent la présidence des Républicains. Un duel de tempéraments.