Alors que le 19ème sommet de la francophonie se tient à Villers - Cotterêts les 4 et 5 octobre prochain, Langue et culture françaises vivent des hauts et des bas partout dans le monde. Quelle place l'industrie du livre y tient-elle ? Sommaire. Les frontières ténues de la francophonie. Des chiffres et des lettres : la francophonie, un pari sur l'avenir. Philippe Rey, directeur éditorial des édition Philippe Rey : "Le monde de la librairie, a présenté rassuré, fait confiance à cette littérature si riche". Gaîté lyrique : cinq jours et autant de continents. L'apprentissage de la francophonie.

Les copains d'abord : ce sont encore et toujours eux qu'on écoute le plus quand il s'agit de choisir son prochain libre. Mais qu'en est-il à l'heure où les réseaux sociaux donnent cette illusion de proximité généralisée ? Les médias traditionnels ont-ils encore voix au chapitre ? Et comment suivre les comptes ? Décryptage. Sommaire. Augustin Trapenard : "Le vrai défricheur, c'est le libraire". Les frontières mouvantes de la prescription. Prescription : rien ne vaut les libraires. Pas de chiffres.

Tandis que la littérature horrifique connaît un boom dans le monde anglophone, elle continue d'avancer masquée en France, faute de rayon dédié en librairie et de reconnaissance critique. En pleine réinvention, le genre frappe à notre porte... Oserons-nous la lui ouvrir ? Peu de chiffres.

Tiraillé entre l'essor de la romantasy et l'interpénétration croissante avec la littérature générale, le marché des littératures de l'imaginaire est confronté à un double mouvement d'élargissement et de dilution de ses frontières. Un défi pour ses acteurs traditionnels. Sommaire. Trouble dans le genre. "Il nous faut absorber l'offre de romantasy", Angéline Seux, responsable du rayon imaginaire à la librairie des volcans (Clermont-Ferrand). Romantasy : la nouvelle vague. Meilleures ventes (août 2023 à juillet 2024). Pas de chiffres.

Publié à l'occasion de la Foire internationale du livre de Francfort (qui s'ouvre le 16 octobre) par Livres Hebdo conjointement avec les médias professionnels Publishers Weekly (États-Unis), Bookdao (Chine), Digital Publishing Report (Allemagne) et The Bookseller (Royaume-Uni), le 18e classement mondial « Global 50 » est le reflet des grandes tendances qui animent l'édition mondiale, entre consolidations, digitalisation et diversification. Données chiffrées. Tableaux. Graphiques.

Les professionnels du livre des pays francophones ont pu une nouvelle fois échanger lors de trois journées organisées par le Bief à Paris, en marge du Sommet de la francophonie au début d'octobre. Les obstccles sont toujours immenses en termes de production, de diffusion er de promotion des livres dans l'espace francophone, mais les évolutions sont favorables pour les éditeurs. Détails. Pas de chiffres.

Si les chiffres témoignent d'un marché en baisse pour l'année passée, l'édition de santé et de bien-être explore les champs de la santé mentale, des neurosciences ou de l'alimentation. Un dynamisme auquel répond la diversité des voix et des approches, conçues comme complémentaires. Détails. Quelques données chiffrées.

Le déclenchement de la guerre en Ukraine suite à l'offensive russe en février 2022 a mis à l'arrêt l'ensemble de la chaîne du livre dans le pays de l'Est. Les producteurs de pâte et de papier ont stoppé leur activité, et les exportations de bois en provenance d'Ukraine devraient également s'effondrer. Ce contexte va un peu plus aggraver les pénuries auxquelles l'édition était déjà confrontée. Dans le même temps, le marché du livre ukrainien a aussi subi un dur coup d'arrêt, tant au niveau des ventes que des cessions de droit à l'étranger.

Fin 2021, sous l'initiative de la sénatrice Laure Darcos, le Parlement français a adopté une loi, la loi Darcos, pour instaurer un prix plancher sur les frais de port. Il s'agit notamment de protéger les libraires français qui ne peuvent pas rivaliser avec de gros acteurs comme Amazon, qui proposent des frais de port très bas, généralement à un centime.

Les livres-enquêtes rencontrent un succès croissant depuis plusieurs années en France. Les journalistes d'investigation optent pour le format livre afin de bénéficier de plus de liberté que dans la presse et d'une indépendance généralement plus forte. Cependant, ce basculement ne semble pas total et de nombreux journalistes continuent de décliner leurs ouvrages dans les médias traditionnels via des articles de presse, des reportages télévisés, voire même des séries.

En forte croissance en 2020, le rayon parascolaire a quelque peu reculé en 2021, à -0,8 % et 126 millions d'euros de valeur selon GFK, pour 21 millions de volumes vendus (+0,7 %). Il reste malgré tout à un niveau élevé et continue d'attirer les éditeurs. Si les gros noms de l'industrie occupent toujours les premières places (47,8 % de parts de marché pour Hachette, 21 % pour Editis, 7,6 % pour Albin Michel), la dynamique de 2020 a renforcé la concurrence.