Comme à chaque fin d'année, les Journées annuelles de la Société française de gériatrie et gérontologie (SFGG) rassemblent sous un format hybride l'ensemble des acteurs du soin, de la formation et de la recherche autour des thématiques de la gériatrie et de la gérontologie.

"Overdose sur ordonnance", "Les opioïdes, première cause de mort par overdose en France"... Ces derniers mois, plusieurs rapports et experts ont alerté sur l'inquiétante surconsommation d'antidouleurs très addictifs en France. Comment en est-on arrivé là ? Réponse en cinq points.

Depuis trois ans, le Wegovy fait fureur sur les réseaux sociaux en raison de ses effets amaigrissants. Bien que prometteur pour traiter l'obésité, ce médicament n'est pas sans risque. Surtout s'il s'agit de perdre quelques kilos seulement.

L’amiodarone est un antiarythmique de classe III fréquemment prescrit pour les troubles du rythme ventriculaire et supra-ventriculaire. Au vu de sa composition riche en iode, elle provoque une dysfonction thyroïdienne chez 1 patient sur 4.

Les personnes traitées par antipsychotiques demandent souvent à arrêter leur traitement, et finissent par l’arrêter si le psychiatre s’y oppose. Dès lors, quelle stratégie est réellement à moindre risque : convaincre le patient de garder le traitement ou l’accompagner dans une déprescription raisonnée pour réduire les risques ? Notre regard sur la déprescription tente d’illustrer comment et pourquoi cette stratégie fait partie intégrante des pratiques orientées vers le rétablissement.

Les traitements oncologiques, qu’il s’agisse de traitements topiques, de chimiothérapies, d’immunothérapie, de thérapies ciblées ou de radiothérapie, peuvent entraîner une variété d’effets indésirables cutanés allant d’une éruption cutanée banale à des réactions cutanées graves mettant parfois en jeu le pronostic vital. Ces manifestations cutanées peuvent non seulement impacter la qualité de vie des patients, mais également nécessiter des ajustements thérapeutiques voire un arrêt du traitement oncologique pour diminuer leur impact sur la peau.

Les manifestations indésirables liées à la prise des médicaments représentent une cause non négligeable d’iatrogénie. Elles sont responsables d’une morbidité, amenant des hospitalisations parfois en urgence, voire d’une mortalité, non seulement en ambulatoire mais aussi au sein même de l’hôpital. Les causes sont multiples. Citons, notamment, la confusion aboutissant à la prise d’un médicament erroné, les erreurs dans la posologie, les risques liés à l’auto-médication, les interactions médicamenteuses, ou encore, les interactions aliments- médicaments.