Au Chili, au Liban, en Irak, les classes moyennes se révoltent contre le pouvoir politique et économique. Dénominateur commun de cette colère planétaire qui rappelle celle des "gilets jaunes" : les contestataires ne croient plus à la mondialisation. Sommaire. Le réveil des classes moyennes. Tour du monde des révoltes. "Une guerre des classes se profile".

Malgré la démission du Premier ministre, les manifestations continuent contre le pouvoir, plongeant le pays du Cèdre dans l'incertitude.

De Beyrouth à Tripoli, Tyr ou Saïda, un soulèvement sans précédent fait vibrer le Liban depuis le 17 octobre 2019. Malak, Mohammad, Wael, Nivine ou Anita font partie de ces milliers de manifestants de toutes confessions et origines sociales qui crient notamment leur ras-le-bol de la corruption. A travers eux s’exprime le rêve d'unité d'un peuple que la classe politique a toujours réussi à diviser pour mieux régner.

En pleine tournée avec son groupe Gnawa Diffusion, le fils de Kateb Yacine a échafaudé un projet de Constitution qui fédère aujourd'hui des milliers de ses compatriotes sur le web.

Coup de sang de l’ancien rédacteur en chef de "L’Orient-Le Jour", le quotidien francophone de Beyrouth, face à un pays qui depuis quatre décennies n’en finit pas de se suicider et qui sombre chaque jour un peu plus dans la crise. Un texte rédigé pour "Courrier international".

Depuis des semaines, les Biélorusses sont dans la rue pour contester la victoire d’Alexandre Loukachenko à l’élection présidentielle et son accession à un sixième mandat. Un scénario totalement inédit dans cette société qui a forgé tardivement une conscience nationale. Indépendante depuis 1991, mais dirigée depuis 1994 par un président qui a maintenu le pays sous un régime quasi soviétique, la Biélorussie semble être arrivée au bout de son système : ni liberté politique, ni liberté d’expression, et une économie asphyxiée, totalement dépendante de la Russie. Sommaire.

Depuis des semaines, des manifestants réclamaient sa démission, mais c'est une junte militaire qui l'a finalement obtenue : le président Ibrahim Boubacar Keïta a annoncé, au soir du 18 août, qu'il quittait le pouvoir. Récit exclusif de cette journée où tout a basculé.

Le confinement impose l'arrêt des manifestations du Hirak contre le pouvoir. Face à une répression accrue, la contestation revêt de nouvelles formes.

Tandis que la population manifeste pour chasser la classe politique corrompue, les partis ravivent les tensions religieuses.

A ce stade, la désescalade devrait être la seule voie envisagée pour éviter le basculement de la Libye dans une guerre totale.

Aaron Sorkin rejoue un procès célèbre de la fin des années 60, dans lequel la gauche US fut mise au banc des accusés par l'administration Nixon. Multipliant les effets miroirs entre le passé proche et l'actualité la plus brûlante, il reformule un idéal de grand cinéma américain éternel.

On ne compte plus les groupes qui, au nom de causes diverses et variées, prétendent imposer leur loi en ayant recours au terrorisme intellectuel ou à des méthodes encore plus contestables.