Gérard Blanc analyse ici un rapport réalisé, à la demande de l'association Greenpeace, par Alexander Arnall, de l'Imperial College de l'université de Londres, sur les nanotechnologies, l'intelligence artificielle et la robotique.

Quand convergeront les nanotechnologies, les biotechnologies, les technologies de l'information et les sciences cognitives, non seulement nous disposerons d'ordinateurs biologiques, mais "l'humanité pourrait bien devenir comme un cerveau unique", capable du meilleur comme du pire.

Les nanotechnologies nous promettent monts et merveilles. Par exemple des robots de quelques millionièmes de millimètre. Mais si ça tournait au cauchemar ? Et si ces créatures avaient la capacité de former de dangereux essaims de "gelée grise" ? C'est le thème du dernier livre de Michael Crichton, "La Proie". Au travers de scènes clés tirées de ce roman, "SVJ" pose la question : faut-il avoir peur de la gelée grise ?

Au lieu d'abriter nos gènes, les molécules d'ADN pourraient bientôt accueillir tout ce qui remplit nos ordis. Les chercheurs viennent d'entamer le processus en écrivant un premier livre sous forme de code génétique !

L'exploitation et la manipulation de l'infiniment petit passeront sans doute par la conception assistée par ordinateur : le prototype virtuel d'objets nanoscopiques concerne un grand nombre d'applications industrielles, pharmacologiques...

Les métaux peuvent se déformer grâce au déplacement d'infimes défauts de leur structure cristalline, les dislocations. Mais à l'échelle des nanocristaux, le jeu des dislocations se complique d'autres mécanismes. Théories, modèles et expérimentations se conjuguent pour les explorer.

Récemment, les scientifiques ont mis à jour une vérité qui pourrait laisser imaginer le pire : les virus sont l'entité biologique la plus abondante sur notre planète. Cette crainte, liée à la connotation maladies à laquelle les virus sont souvent associés, n'est cependant pas fondée car les plus abondants de ces virus n'infectent que des microbes. Certains d'entre eux pourraient même se révéler fort utiles pour combattre les infections bactériennes.

Thomas Michaud s'intéresse ici au rôle de la science-fiction dans la recherche et l'innovation, en particulier au sein des centres de R&O (recherche-développement), publics ou privés.

C'est avec cette citation, un brin mystérieuse, qu'en 1959, le physicien américain Richard Feynman suggérait à la communauté scientifique mondiale d'explorer l'univers de l'infiniment petit. Article sur les nanotechnologies.