A Cajamarca, où les Incas furent écrasés par Pizarro, subsiste la salle où leur empereur livra son or et fut tué. Enquête sur une mémoire contrastée.

Depuis 2012, une mission franco-péruvienne mène des recherches dans une région méconnue de la côte péruvienne, le désert de Sechura. Situé à ­l'extrême nord du Pérou à environ 300 km de la frontière équatorienne, ce désert de 20 000 km2 fournit aujourd'hui de nouvelles pistes de recherche sur les modalités d'occupation humaines à l'époque préhispanique, sur les pratiques funéraires à la veille du contact avec les Espagnols, mais aussi sur le paléoenvironnement de la région.

Alors que les élites politiques péruviennes sombrent dans les scandales de corruption qui viennent d’emporter le président conservateur Pedro Kuczynski, des populations amérindiennes défendent leur autonomie à travers l’idée d’un État « plurinational » : une notion déjà inscrite dans les Constitutions bolivienne et équatorienne.

Inscrit sur la Liste du patrimoine mondial de l’Unesco, le site de Pachacamac connaît une très longue histoire : occupé durant environ mille ans, il est, au XVe siècle, intégré à l’empire inca avant que les conquistadors espagnols ne s’en emparent. Autorisées par le ministère de la Culture du Pérou, les fouilles du projet Ychsma, financé par l’université libre de Bruxelles (ULB), la Fondation ULB et le Fonds national belge de la recherche scientifique, viennent de révéler une étonnante découverte à propos des momies des IXe et Xe siècles.

Le 12 août 2020, cinq mois après le décret imposant "l'isolement social obligatoire", le président du Pérou, Martin Vizearra, a annoncé de nouvelles mesures pour enrayer la Covid-19, dont la contagion s'étend à l'ensemble du territoire (avec 500 000 cas au 13 août et près de 22 000 décès).

Les déserts, les montagnes et les forêts, avec leurs innombrables variations, ont fait du pays l'un des champions du monde de la biodiversité. La photographe Luisa Dorr a été inspirée par cette exceptionnelle mosaïque de paysages, tout en nuances colorées.

A terre, on ne voit rien. Ce n'est qu'en survolant le désert en avion que l'on distingue ces figures gigantesques d'animaux et de plantes, ces silhouettes et ces lignes parfois longues de plusieurs kilomètres. La plaine aride de Nazca, au Pérou, recèle le plus vaste groupe au monde de géoglyphes, c'est-à-dire des dessins tracés directement sur le sol.

Des accents slaves résonnent au fin fond des Andes. Là se sont implantés, après un long exode, des orthodoxes dissidents ayant fui au XXe siècle les répressions dans l'URSS d'alors. La photographe russe Maria Plotnikova a pu pénétrer cette communauté très fermée.