Les exploitants rasent les montagnes à l'explosif

Les projets du nouveau président en matière d'environnement devraient bouleverser la donne écologique. Mais ces initiatives se heurteront à de nombreuses résistances

Les entreprises réinvestissent, la consommation repart, le déficit se réduit : les Etats-Unis renouent avec la croissance. Grâce au boom énergétique et à une politique volontariste, Obama et ses troupes entrevoient la sortie de la crise, malgré de lourdes séquelles. Radiographie d'un come-back dont l'Europe reste spectatrice.

Tandis que le pétrole brut envahit les côtes de Louisiane et de Floride, de nombreuses voix s'élèvent pour réclamer un changement de politique énergétique. Mais le président semble peu enclin à les suivre.

Dans les mois qui viennent, le président américain doit prendre une décision concernant la construction d'un oléoduc destiné à acheminer le pétrole issu des sables bitumineux canadiens jusqu'au Texas.

Une véritable compétition pour l'accès aux hydrocarbures s'est engagée entre les trois principales puissances que sont les Etats-Unis, la Chine et l'Inde. Leur principale préoccupation est de diversifier l'approvisionnement afin de réduire la dépendance à l'égard du Moyen-Orient

Les mésaventures à Washington de Carl Icahn, milliardaire et conseiller du gouvernement Trump, au coeur d'un conflit d'intérêt entre son influence politique et ses investissements dans l'industrie des carburants.

Premiers consommateurs de pétrole au monde, les Américains - dont le pays est en bonne voie pour atteindre l'indépendance énergétique grâce à la révolution des gaz et pétrole de schiste - ont élu à leur tête un président qui avait fait des questions énergétiques l'un de ses principaux sujets de campagne. Quid fr lz nouvelle politique énergétique de Washington ?

Le 26 mai 2016, Donald Trump, futur candidat républicain à l'élection présidentielle américaine, a exposé sa vision de l'avenir énergétique des Etats-Unis.

Au moment où le prix Nobel de la paix 2007 est attribué à Al Gore et aux experts du Groupe intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC), il est inutile de revenir sur les fondamentaux de la politique énergétique de l'Administration Bush.