Né en Afrique du Sud, ce journaliste a longtemps combattu toute comparaison entre l’État hébreu et le régime sud-africain ségrégationniste qui a sévi de 1948 à 1991. Il explique aujourd’hui pourquoi il ne peut plus défendre Israël.

Voilà que, pour la première fois de l’histoire israélienne, le cabinet de coalition dirigé par Benyamin Netanyahou comprend huit ministres que l’on peut qualifier, au choix, d’extrême droite ou de suprémacistes. En poste depuis le 29 décembre 2022, ils occupent des responsabilités éminentes dont la sécurité nationale, les finances, et « l’identité nationale juive ». Leur obsession commune vise prioritairement les Palestiniens des territoires occupés et les Arabes israéliens. Comment en est-on arrivé là et faut-il s’inquiéter du sort de la démocratie en Israël ? Sommaire.

Alors que la police israélienne est désormais dirigée par le ministre extrémiste Itamar Ben Gvir, la majorité des Palestiniens plébiscitent les groupes armés. Une explosion est-elle imminente en Cisjordanie ?

Le drame israélo-palestinien se lit aussi dans la topographie. De quartier en quartier, voyage à travers la folie d'une Ville sainte au quotidien. Sommaire. Jérusalem, pour tout comprendre au conflit, suivez le guide ! Tel-Aviv. La fronde anti-Netanyahou. Palestine. Mahmoud Abbas et l'OLP sous respiration artificielle.

Depuis son retour au pouvoir grâce à une coalition d’extrémistes, le Premier ministre israélien a déclenché une crise existentielle qui menace la cohésion et la sécurité de l’État hébreu. Par cynisme ou par conviction ? Jusqu’où entraînera-t-il le pays ? Radiographie d’un homme qui n’a besoin de personne pour défendre ses idées.

Après la sidération face à l'horreur de l'attaque du Hamas en Israël et devant l'angoisse des heures à venir, les interrogations sont nombreuses quant aux sources du mal et aux suites géopolitiques à craindre. Sommaire. La guerre de civilisation est-elle déclarée ? La politique de Netanyahou a-t-elle armée le Hamas ? Les Etats-Unis, pompier ou pyromane ? Et si les pays voisins étaient aussi fautifs ? L'opinion publique israélienne va-t-elle vouloir en découdre ? La solution à deux Etats est-elle enterrée ? Comment le Hamas a-t-il imposé sa barbarie ?

C'est tout le charme du système électoral israélien - la proportionnelle intégrale à un tour - que de condamner le vainqueur des élections législatives, aussitôt connus les résultats, à d'interminables marchandages avec les partis susceptibles de rejoindre la future coalition. Dans les démocraties au scrutin uninominal, tout finit le soir du vote. En Israël, tout ne fait alors que commencer. Le verdict des urnes, le 17 septembre 2019, n'a pas échappé à cette fatalité.

Le retour de Benyamin Netanyahou au pouvoir n’est pas la seule conséquence du scrutin. Avec lui, c’est l’extrême droite politique et religieuse qui fait son entrée en force à la Knesset.

Ancien chef d’état-major, le ministre du cabinet de guerre de Nétanyahou a jeté l’éponge le 9 juin 2024. Peu avant, ce journaliste israélien se demandait déjà : ce militaire “exemplaire” n’est-il pas l’homme providentiel pour sortir Israël de l’impasse ? Sommaire. Benny Gantz pourrait-il renverser Nétanyahou ? Le Premier ministre sous pression et Le prix sanglant de la libération des otages, revues de presse.

En donnant la priorité aux réformes politiques exigées par ses alliés nationalistes et ultraorthodoxes, M. Benyamin Netanyahou entreprend de transformer en profondeur la démocratie israélienne. Les pouvoirs de la Cour suprême mais aussi ceux des juges sont dans le collimateur d’une coalition qui projette d’étendre la part du religieux dans l’enseignement public et ne rien céder aux Palestiniens.

Décidé à changer de régime en réformant notamment le système judiciaire, le premier ministre Benyamin Netanyahou fait face à une protestation populaire qui ne faiblit pas. Les manifestants entendent défendre la démocratie contre sa remise en cause par la coalition d’extrême droite au pouvoir. La discorde n’épargne pas l’armée, tandis que la question palestinienne continue de diviser les Israéliens.

Vu de loin, tout semblait calme. Ou en voie de normalisation après les accords récents entre Tel-Aviv et plusieurs pays arabes. Mais, lorsque le Hamas a lancé son assaut le 7 octobre, les chaînes d’information ont basculé en édition spéciale : pour imputer l’opération à l’Iran ; pour se focaliser sur la nature de l'attaque et imposer le qualificatif de "terroriste". Tandis qu'en Israël la colère gronde contre un pouvoir défaillant qui n'a pas su empêcher le massacre, les Palestiniens comptent leurs morts par milliers.