Ben Bernanke, Janet Yellen ou Mario Draghi ont, ces dernières années, développé de nouveaux outils et lancé des opérations inédites dans le but de contenir les effets de la crise et de soutenir l'économie. Ces banquiers centraux ont innové et fait preuve d'imagination pour rassurer les investisseurs, relancer le crédit et tenter de ranimer l'inflation. Mais les effets escomptés ne sont pas toujours au rendez-vous, même après huit années de politique accommodante.

Le Carrousel du Louvre vient d'accueillir la huitième édition de l'Amundi World Investment Forum, dont la conclusion est que même si l'investisseur risque de perdre son meilleur ami, la fin du monde n'est pas pour demain

Face à la crise, certains imaginent des solutions radicales. L'une d'elle vise à priver les banques commerciales du pouvoir de créer de la monnaie. Une vieille idée, qui est déjà subrepticement à l'oeuvre. Explications.

L'économiste britannique John Greenwood souligne les manquements dans la politique monétaire moderne

Les secousses des marchés sont révélatrices de la fin d'une politique très accomodante des banques centrales

Réflexion sur l'intérêt de la déflation, véritable source de craintes. Une menace qui n'a pas tout à fait disparu, début 2017, bien que le pire semble avoir été évité. Toutefois, la déflation ne peut suffire à créer un environnement propice à la croissance. Points abordés : la déflation est-elle toujours mauvaise ? ; la spirale déflationniste ; les limites des politiques monétaires. Graphiques : variation de l'indice des prix à la consommation sur douze mois, en %, de 2008 à 2016 dans quelques pays ; taux d'intérêt à trois mois sur le marché monétaire, en %, de 2007 à 2016 dans quelques pays.

Explications autour du programme d'assouplissement quantitatif de grande ampleur mis en place par la Banque centrale européenne, à compter de janvier 2015. Une mesure qui, deux ans après son lancement, semble avoir réussi à normaliser les conditions monétaires et financières dans la zone euro, bien que des inquiétudes subsistent. Points abordés : l'assouplissement quantitatif, c'est quoi ? ; mission accomplie ? , les dangers d'un resserrement prématuré. Pas de chiffres.

L'économiste Joël Ruet estime que la ″guerre des monnaies″ témoigne de la recomposition de l'échiquier mondial. La Chine ne se sent ″plus obligée de faire plaisir aux Américains″, dit-il.