Tour d'horizon des grands dossiers qui attendent le nouveau Président de la République Française, Emmanuel Macron, élu en mai 2017. Emploi, compétitivité industrielle, précarité, fracture territoriale, politique énergétique, pouvoir d'achat, enseignement... Les dossiers sont nombreux. Données chiffrées, sous la forme de graphiques sur différents indicateurs économiques de la France (évolution du PIB/habitant 2008-2017, dette publique en % du PIB 1990 - 2015, évolution annuelle des prix à la consommation 2000 - 2015, solde commercial de la France 2001 - 2017, etc.). Données chiffrées.

Les partenaires sociaux ont-il encore du poids auprès du gouvernement d'Emmanuel Macron ? Depuis la loi travail adoptée via le 49-3 à l'été 2016, en passant par les ordonnances Macron réformant le code du travail, jusqu’au changement du statut des cheminots, également par ordonnance, les inquiétudes s'installent. La méthode pour rétablir une démocratie sociale passe par la capacité des syndicats à se mettre d'accord, une revalorisation des carrières syndicales, et aussi davantage de pouvoir aux salariés dans les conseils d’administration. Pas de chiffres.

Emmanuel Macron souhaite faire baisser les minima sociaux qui coûteraient trop chers à la France selon lui. Une politique qui pourrait faire évoluer le modèle social français vers celui anglo-saxon. Ce sont surtout le revenu e solidarité active (RSA, 10,9 milliards d'euros en 2017) et la prime d'activité (5,1 milliards d’euros en 2017) qui sont visés par le chef de l'Etat. La volonté d'Emmanuel Macron s'inscrit fans son objectif de faire baisser le montant annuel des dépenses publiques de 60 milliards d'euros d'ici à 2022. Explications et détails. Données chiffrées.

La France privilégie le maintien à domicile des personnes âgées, mais a mal pris en compte les besoins des seniors très dépendants placés en institution et des personnels qui s'en occupent.

Selon le gouvernement, le futur système de retraite sera plus redistributif que l'actuel. Mais c'est lié uniquement à des mesures qui pourraient être mises en œuvre sans réforme systémique. Présence de deux autres articles : "Une autre approche des inégalités salariales" ; "Le président qui punit les pauvres".

Sale temps pour les pauvres. Victimes collatérales de la une trop longue période de chômage. Leur sanction? Devenir mobilisation générale pour le plein-emploi, ils sont dans le encore plus pauvre. Pour les obliger à reprendre un boulot, on collimateur du gouvernement. Et tous ceux qui sortent du n'a rien trouvé de mieux à faire que d'accentuer leurs difficultés, rang sont sévèrement réprimandés. Leur faute? Ne pas accepter en réduisant leurs allocations, voire en les supprimant.

Le salariat s’impose comme l’archétype à travers lequel l’individu est censé se rendre utile et s’épanouir. Mais quand le chômage de masse perdure, comment permettre à chacun de cultiver l’estime de soi ? J. Dourgnon propose de remettre en cause le monopole de la norme salariale, en versant à tous un revenu inconditionnel. P. Frémeaux en discute les atouts et les écueils. Sommaire. Pour une politique publique de l'estime de soi. S'émanciper par le revenu universel. Court dossier. Pas de chiffres. Fait partie d'un dossier intitulé "Je travaille, donc j'existe ?".

Universités, statut des fonctionnaires, SNCF... Au nom de la modernité, la politique d'Emmanuel Macron mutile, au printemps 2018, le système d'intérêt général créé après-guerre. Explications et détails, sous la forme d'un dossier. Sommaire. Les étudiants livrés au marché de l'anxiété. Les fonctionnaires, voilà l'ennemi. Il paraît que les petites lignes de chemin de fer coûtent trop cher. De Saint-Just à Macron, variations sur un même thème. Document de fond. Peu de chiffres.

Cela fait des années que les économistes sont engagés dans ce débat. D'un côté, il y a celles et ceux qui expliquent que la France est devenue un enfer néolibéral aux conséquences désastreuses. De l'autre, on leur rétorque qu'avec un niveau de dépenses publiques et de prélèvements obligatoires régulièrement classé parmi les plus élevés du monde, nous restons dans une économie ultrasocialisée et que le mythe de la France libérale n'est justement que cela : un mythe. Alors, nous avons voulu en avoir le cœur net. La France s'est-elle oui ou non engagée dans la voie libérale ?