Début mars 2020, il surfait encore sur une économie florissante, censée favoriser sa réélection en novembre. Puis la pandémie due au coronavirus est arrivée. Et Donald Trump a dû rester enfermé pendant cinq semaines à la Maison Blanche. Cinq semaines pendant lesquelles le Janus à toupet blond s’est montré plus versatile que jamais. Oscillant entre la figure du rassembleur supposé protéger le pays et celle du candidat prêt à tout pour relancer la machine économique au plus vite.

Le président tente de relancer la campagne pour la présidentielle en attaquant bille en tête Barack Obama, devenu le conseiller de l'ombre de Joe Biden. Ses supporteurs adorent mais les chances de réélection s'éloignent.

Analyser la victoire du président Biden exige de tenir compte des spécificités d'un régime fédéral ainsi que du vécu des habitants des métropoles et des autres territoires.

Les démocrates ont plus que jamais besoin des voix des Afro-Américains pour battre Donald Trump. Dans le Michigan, ils tentent de mobiliser un électorat qui s'était senti abandonné en 2016.

Décisif pour l'élection, cet Etat a été le théâtre d'émeutes en août. Le chaos ambiant et le message sécuritaire du président pèsent sur la campagne.

L'ex conseiller à la sécurité nationale de Donald Tromp estime qu'un second mandat de son ancien patron serait dévastateur pour son pays et pour le monde.

Joe Biden, 77 ans, n'est pas celui que l'on pense. Présenté comme un gauchiste sénile par Donald Trump, il pourrait bien se révéler le président dont l'Amérique a besoin. Sommaire. Cet homme va vous surprendre. Le candidat démocrate fait peur à Pékin. Au royaume de « Joe ». Economie : la révolution attendra. Quand Joe Biden était jeune... « Restaurer le capital moral des Etats-Unis ne sera pas aisé ». Les vastes réseaux du candidat Joe Biden.

Avec un bilan économique mitigé mais moins catastrophique que ce qu'affirment ses adversaires démocrates, le président sortant semble surtout avoir perdu la bataille de l'image. La gestion calamiteuse de la crise du Covid-19 est passée par là. Mais, plus profondément, certains cols-bleus, paysans et retraités, qui s'étaient ralliés à lui il y a quatre ans, pourraient aujourd'hui lui retirer leur soutien, tant ils sont déçus. Dans un pays désireux d'un retour au calme, la personnalité clivante de Donald Trump, principal atout de sa campagne de 2016, est devenue une faiblesse. Sommaire.

La campagne électorale américaine a mis en relief le fort contraste qui existe entre les camps démocrate et républicain. Elle a aussi contribué au rassemblement du Parti démocrate. Elle montre des évolutions de fond dans la société : mise en cause du libéralisme économique, recul de la « décence politique » et envolée du conspirationnisme. Cela contribue à diviser le Parti républicain et pèse sur son avenir après Donald Trump.

Les deux candidats à la présidentielle se livrent une âpre bataille pour le vote latino, dont celui des Cubano-Américains. Mais ces derniers soupçonnent le démocrate d'affinités castristes. Sommaire. Les Cubains de Floride, toujours fidèles à Trump. Pourquoi il croit encore à sa réélection. Joe l'Irlandais.

Dernières heures de campagne fiévreuses aux Etats-Unis. Alors que le candidat démocrate, Joe Biden, semble donné vainqueur par les instituts de sondages, le président sortant républicain entend encore renverser la table par le jeu des grands électeurs.

Le scrutin laisse planer une série d'incertitudes et peut-être de procédures sans fin. Seule évidence : le vainqueur devra faire avec une Amérique plus divisée que jamais et affaiblie aux yeux de ses partenaires comme de ses adversaires.