La prise en charge de la prématurité a beaucoup évolué depuis les années 1980 grâce à l’apparition des soins de développement aux États-Unis z En Europe francophone, il a fallu attendre les années 2000 pour que cette approche prenne de l’ampleur z Deux programmes y sont aujourd’hui essentiellement utilisés : le neonatal individualized developmental care and assessment program et la méthode Bullinger z Ils permettent d’établir la relation de partenariat entre les parents et les soignants, essentielle dans la prise en soins de ces petits êtres nés trop tôt.

Soigner un enfant, quelle belle mission pour un professionnel de santé! Mais celui qui se destine à accompagner un petit malade peut-il imaginer à quel point il sera nécessaire de prendre en compte la dimension familiale ? car soigner un bambin, quel que soit son âge, signifie tenir compte de ses proches, penser d'emblée que l'enfant a dans l'épreuve de la maladie plus que jamais besoin de ses fondements.

Etre confronté au suicide en tant que soignant peut être particulièrement difficile en raison de la remise en question que l’événement engendre sur l’identité professionnelle. L’auteure relève qu’il n’existe que très peu d’articles spécialisés portant sur le suicide en milieu psychiatrique, en avançant l’hypothèse que ce type d’événement tragique provoque une grande déstabilisation chez les proches et les professionnels concernés. Comme un ultime hommage aux soignants, ce propos vise à expliciter et légitimer la complexité du processus de deuil auquel ils peuvent être confrontés.

A travers l'histoire d'Amélie, victime d'une encéphalite cérébrale, et de ses parents, nous sommes invités au coeur même du suivi de cette famille après l'annonce du handicap. Les trois axes développés autour de l'angoisse de mort, du travail de deuil et de la coconstruction témoignent de l'intérêt d'une approche biopsychosociale et neurosystémique pour cheminer dans cet « entre-deux du handicap » et engager un travail de reconstruction.

Si le compte-rendu constitue une étape cruciale et déterminante de l'évaluation psychologique, lorsque la personne adressée est un enfant, un processus de réflexion commune et de coconstruction avec l'enfant et ses parents doit être instauré dès l'amorce de l'évaluation pour permettre une meilleure appropriation des observations et des résultats qui leur seront livrés. Des vignettes cliniques viennent ici illustrer l'intérêt d'une telle démarche, notamment avec des enfants souffrant de difficultés développementales.

Les faibles revenus, les modes de vie et la difficulté d'accès aux soins des familles en situation de pauvreté hypothèquent la santé des enfants et créent des inégalités dans ce domaine dès le plus jeune âge. Leurs parents ont besoin d'un accompagnement rapproché et respectueux.

Qui est responsable de la santé d'un enfant ? La loi fait la distinction entre différentes situations, qui vont de la "bobologie" quotidienne aux cas où sa vie est en jeu... Des cas douloureux quand position médicale et autorité parentale s'affrontent.