A Singapour, le président américain a multiplié les flatteries en direction du leader de la Corée du Nord. De quoi donner des idées à d'autres parias.

La réussite éclatante de la filiale du groupe singapourien Olam est celle de son directeur général. Grand architecte logistique du pays, il suscite l'admiration autant que la jalousie et les critiques.

Le titre de ce beau deuxième long métrage, lauréat du Léopard d'or à Locarno 2018 (voir n° 692) et remarqué à Nantes (voir n° 696), du Singapourien Yeo Siew-hua joue sur les trois domaines évoqués : la situation socio-économique, le monde des rêves et les sirènes des univers virtuels. À Singapour, une main-d'oeuvre importée trime dans un chantier d'aménagement géant sur un littoral artificiel de bancs de sable, également importé. Le globish est la langue de la non-communication.

La cité-Etat, première au monde à autoriser la viande de synthèse, innove aussi bien dans l’assiette qu’en matière de fermes verticales. Une façon de renforcer sa sécurité alimentaire.

Une journaliste de Singapour s’est mise dans la peau d’une influenceuse pendant un mois. Elle relate ses tentatives pour gagner des abonnés.

Alors que l’incertitude continue de planer sur l’après-Brexit, certains, dans les rangs des ultralibéraux, conseillent de faire du Royaume-Uni un "Singapour-sur-Tamise". Infaisable, rétorquent leurs détracteurs. Sommaire. Oui. Le libre-échange, clé du succès selon "The Sunday Telegraph" de Londres. Non. Vous fanstamez ! assène "The Straits Times" de Singapour.

Singapour a 200 ans. Fondé par un représentant de l’Empire britannique, ce joyau de la couronne et de la mondialisation revisite son histoire en en gommant les aspérités.