Tentaculaire, l'affaire qui oppose un oligarque russe à un homme d'affaires suisse propriétaire de ports francs est révélatrice des dérives d'un marché qui n'est malheureusement pas régulé.

Elle avait observé, horrifiée, le plongeon des monnaies malaisiennes, thaïlandaises, indonésiennes, et coréennes, de la Thaïlande, confrontées aux coups de boutoir spéculatifs de George Soros.

Retour sur les difficultés de la grande banque allemande cotée en Bourse Deutsche Bank qui paie le prix fort de sa stratégie. Tournant le dos à la banque-industrie, elle a fait de la spéculation son modèle de développement et a dû verser, depuis 2008, plus de 9 milliards de dollars pour des sanctions diverses liées à des manipulations de taux, de devises, de certificats de CO2, mais aussi pour des violations d'embargo avec l'Iran et la Syrie. Et, début 2017, le ministère de la Justice américain lui réclame 14 mds de dollars pour des faits remontant à l'époque des crédits subprime.

Chaque jour, plusieurs milliards de dollars s'échangent sur les marchés monétaires et financiers de la planète, dans le seul but d'engranger une plus-value à brève échéance. Qui réalise ces opérations ? Tour d'horizon des acteurs de la finance, parmi lesquels on trouve des caisses de retraites, des fonds publics et de vénérables banques.

Depuis la crise alimentaire de 2008, les achats d'immenses zones cultivables se sont multipliés à travers le monde.

Comment expliquer qu'en période de crise, alors que quantité de galeries tirent le diable par la queue, tant d'artistes contemporains continuent à voir leurs prix flamber ? Enquête sur les ″ficelles″ de la spéculation qui agite le marché de l'art contemporain.

John Law propose d'épurer rapidement les dettes colossales de l'Etat avec sa nouvelle banque. Comment le régent pourrait-il refuser une offre si alléchante ?

La Bourse, c'est du risque. Mais ne le dites pas, vous allez effrayer les capitaux ! Car, depuis le début du XXe siècle, les modèles financiers en vigueur préfèrent s'appuyer sur des hypothèses qui sous-estiment les risques et que seuls quelques chercheurs, dont le Français Benoît Mandelbrot, osent remettre en question.

La spéculation boursière repose aujourd'hui sur la vitesse d'analyse des marchés : le plus rapide à vendre ou à acheter est celui qui gagne. Or, dans cette quête à la vitesse, l'homme n'a plus sa place : ce sont des algorithmes qui passent des ordres en quelques millisecondes seulement ! Des interventions totalement automatisées, initiées par des centres de calcul et expédiées par fibre optique. Oui, mais il suffit d'une rumeur ou d'un bug pour faire plonger le système... Bienvenue dans la finance haute fréquence.

La persistance dans le temps des gains et des pertes à un jeu de pile ou face induit les analystes techniques à détecter des tendances.