L'astronomie a le vent en poupe en Espagne. Pas moins de onze pays européens ont installé leurs télescopes aux Canaries : au pic de Teide, sur l'île de Tenerife, pour l'observation du Soleil...

Elle pratique l'un des métiers les plus durs de l'astronomie : douze heures par jour, dans des conditions parfois extrêmes, elle apprivoise sa grande machine pour que les astronomes puissent étudier planètes, galaxies et quasars...

Il offre les plus précises et les plus spectaculaires images du ciel. Le télescope spatial, depuis huit ans, visite pour nous le Système solaire, la Voie lactée et l'Univers lointain...

En un peu moins d'un an, la panoplie des télescopes X va s'enrichir de deux puissants observatoires spatiaux. L'un est américain. L'autre est européen. Le premier s'annonce comme un champion des images à très haute résolution. Le second brillera par sa sensibilité...

Le dernier des satellites européens sensible aux rayons X a quitté le sol depuis tout juste un an.

Demain, ses performances seront cent fois supérieures à celle du télescope spatial Hubble. Avec son diamètre virtuel de 200 m, il sera même capable de distinguer un homme sur la Lune, ou de voir en direct des planètes extrasolaires.

Ce fut le plus puissant télescope du monde pendant près de cinquante ans. Aujourd'hui, à l'ère des géants (Keck, VLT), le 5m du mont Palomar n'est plus le maître incontesté de la performance. Mais il vit encore.

Le 15 avril 2003, un télescope spatial infrarouge, baptisé Sirtf, doit être lancé par la Nasa. Dans la lignée d'Iras et d'ISO, cet explorateur de l'Univers froid va scruter les nuages de poussière où naissent les étoiles et les disques où s'agrègent les planètes.