Dans son nouvel essai "Obsolescence des ruines", paru aux éditions Inculte, le philosophe Bruce Bégout interroge l'avenir de cet objet de fascination culturelle et touristique qui attire toujours autant. Mais sa « production » pourrait s'achever avec notre civilisation de l'architecture jetable, qui ne génère désormais plus que gravats et débris.

Cet article se propose d’analyser, grâce aux "cultural studies" et aux "fan studies", d’une part la manière dont des institutions culturelles et maisons d’écrivains créent des médiations pour attirer des "fans-touristes", et d’autre part comment les fans s’organisent pour mettre en valeur une oeuvre littéraire et pour la faire circuler dans la sphère publique grâce à leur créativité et leurs productions. Nous prendrons comme exemple l’oeuvre de Jane Austen.

Près de dix-sept ans après la parution du dernier roman de J. K. Rowling, la popularité du jeune sorcier ne faiblit pas. Au point que le Royaume-Uni mise sur son attrait pour attirer les touristes.

Cet article s'intéresse aux spectacles médiévaux qui font recette auprès des touristes pendant la période estivale : reconstitutions (de batailles, de tournois et de parades) et ateliers pour comprendre le vie quotidienne au Moyen Age. Le souci archéologique s'efface au fur et à mesure que l'on s'éloigne des lieux de conservation du patrimoine, musées, monuments ou cantres d'interprétation. De même, l'organisation et la diffusion des connaissances sur le Moyen Age semblent changer de registre en fonction de la sphères d'énonciation.

Evénement : à Strasbourg, musées et universités s'unissent pour explorer, dans une exposition foisonnante, la vitalité de la vie artistique, scientifique et culturelle de la ville entre 1880 et 1930. Sommaire. Strasbourg, laboratoire d'Europe. "Les habitants ne soupçonnaient pas la valeur de la Neustadt". Une programmation tous azimuts.

Depuis l'éclatement de la Yougoslavie, dans les années 90, la Serbie a subi une série de guerres et d'embargos dont elle ressent encore les contrecoups. Mais les blessures de l'histoire ont des fruits paradoxaux. A la fois populaire et postmoderne, esquinté et hautement raffiné, le pays s'est paré d'un charme irrésistible qui attire les dandys du monde entier.

La création a des pouvoirs de guérison. A l'heure où s'ouvre la 5e Biennale d'Athènes, la métropole grecque renaît. Comme Berlin lors de la chute du mur, les artistes et les metteurs en scène lui redonnent vie.

Tandis que les Musées royaux des beaux-arts voient leur situation et leurs difficultés empirer, des initiatives publiques et privées témoignent d'un certain dynamisme de la ville. Enquête.

La cité née de la faïencerie fête ses 150 ans et autant d'années marquées par une scène artistique et culturelle active et contestataire.

En suscitant un formidable engouement auprès des lecteurs de Bram Stoker, le comte vampire imaginé par l’écrivain a attiré très tôt des hordes de touristes en Roumanie. Pour le meilleur et pour le pire.