Avec le développement des services de patinettes électriques en libre-service, un nouveau petit boulot est né aux Etats-Unis : chargeur nocturne de batteries.

Les nouveaux acteurs de la mobilité se livrent une bataille farouche pour conquérir les utilisateurs. La Ville de Paris tente de réguler ce marché.

Un journaliste allemand s’est lancé un défi : relier Hambourg à Berlin sur une trottinette électrique. Quatre jours de périple, 306 kilomètres, cinq Länder à traverser.

Le marché de la patinette électrique explose. De plus en plus sophistiqué (et onéreux), l'engin séduit : cadres dans le vent, étudiants pressés, jeunes retraités qui pètent la forme. L'enthousiasme est tel qu'il pousse certains à quelques transgressions, sanctionnées aussi sec en tibias cassés et amendes corsées.

Les engins de déplacement personnel et leurs accessoires rencontrent le succès en France. En 2018, le marché s'est élevé à 278 millions d'euros, soit plus du double qu'en 2016, en croissance de 33 %. Il est tiré par les engins électriques, 168 millions d'euros et +41 %, ainsi que les accessoires, 40 millions d'euros et +188 %, tandis que les engins mécaniques souffrent de cette concurrence, 69 millions d'euros et -9 %. La transformation de la mobilité urbaine et la volonté de décongestion des villes participe à l'engouement autour de ces engins.

Si à Paris l'arrivée de ces nouveaux engins est synonyme d'anarchie sur les trottoirs, à Bordeaux, la cohabitation se passe bien. Voici pourquoi.

Le statut des engins de déplacement personnel motorisés est enfin clarifié, permettant de légaliser l'accès de ces nouveaux véhicules à la voie publique. S'inspirant globalement de celles applicables aux vélos, les règles concernant les équipements et les conditions d'usages des voies sont toutefois plus complexes. L'autorité compétente peut, à certaines conditions, interdire l'accès à des voies pourtant autorisées ou permettre l'accès à celles qui sont en principe interdites.

La course aux bénéfices est l'enjeu principal du leader de la trottinette en libre service. qui mise sur une machine plus robuste.

Moins « intelligentes », pour le moment, que les vélos électriques de dernière génération, les trottinettes connectées (avec applications) ont tout de même de quoi séduire les actifs urbains voulant fuir les transports en commun.

Avec la crise sanitaire, la pratique du vélo est en plein boom, mais aussi les risques d'accident. De nouveaux accessoires connectés, pratiques et malins, vous aident à rouler en sécurité.

Depuis 2018, les engins en libre-service sèment le chaos sur les trottoirs et dans les rues des grandes villes. Au point qu'à Paris ces gadgets éphémères pour cadres pressés n'ont plus droit de cité.